Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 TEP

Rappels

Examen de médecine nucléaire permettant l’acquisition et la fusion d’images scannographiques et scintigraphiques

  • Apport d’information anatomique et fonctionnelle

Couronne de détecteurs : permet de voir les annihilations (gamma de 511 KeV) : disparition de la matière et création d’énergie

Ordinateur : unité de processing, de coïncidence

Si les deux rayonnements n’arrivent pas à un temps <2ns ils ne seront pas pris en comptes

Utilisation d’isotopes émetteurs de positons ou particules B+

Le plus utilisé est le 18F

Synthèse de l’isotope dans un cyclotron médical

Protocole TEP au FDG

Indications

Buts :

  • Faire le diagnostic initial : recherche d’une tumeur primitive et de faire le bilan d’éventuelles localisations secondaires ou ganglionnaires.
  • Stadification et éventuelle modification de la prise en charge initiale.
  • Evaluation précoce de l’efficacité de la chimiothérapie et détection d’une éventuelle récidive.

Cardiologie : indentification des patients susceptibles de bénéficier d’une revascularisation du myocarde après infarctus

Neurologie :

  • Evaluation des patients épileptiques susceptibles de bénéficier d’une chirurgie
  • Aide au diagnostic précoce des maladies neuro-dégénératives

Oncologie :

  • Cancer broncho-pulmonaires
  • Lymphomes LH et LNH
  • Cancer du sein, des ovaires
  • Cancers colorectaux, œsophage, pancréas
  • Cancer testiculaires
  • Cancer du rein
  • Sarcomes
  • Cancer ORL
  • Mélanomes et tumeurs cutanées

Autres :

  • Pathologies tumorales bénignes
  • Viabilité myocarde après infarctus
  • Vascularites, sarcoïdose
  • Fièvre au long cours
  • Myélome
  • Syndrome para-néoplasique
  • Maladies inflammatoires : PR, RCH, maladie de Crohn
  • Fibroses pulmonaires

Contre-indications

Grossesse

Réalisations d’un examen

Informations souhaitables pour un examen de qualité

Motifs de l’examen

Résultats des derniers examens (biologique, radiologique, clinique, endoscopie et éventuelle biopsie)

Date de dernière chimiothérapie : délai de 1mois (mais peut réalisable)

Date de dernière radiothérapie : délai de 4 mois (si on veut regarder la zone irradiée)

Date de chirurgie : délai de 6 semaines (sauf si zone à étudier différent que la zone de chirurgie)

Diabète :

  • Si glycémie trop élevée, mauvaise fixation
  • Soit diabétique non ID : à jeun 6h avant, bien prendre le traitement
  • Soit diabétique ID : repas, et insuline normalement, avoir un minimum de 4h entre insuline et examen

Infection

  • Risque d’hyperfixation dans la zone
  • Le patient risque de bouger, tousser

Informations et préparation du patient

3 types de patient :

  • A jeun 6h avant examen, médicaments habituelles
  • Si diabétique non insulino dépendant : à jeun 6h avant et surtout prendre son comprimé pour le diabète
  • Si diabétique insulino dépendant : prendre un repas léger et faire son insuline

Peuvent boire de l’eau autant qu’ils veulent et peuvent prendre leurs médicaments

Mise au repos 20min après avoir posé une perfusion de chlorure de sodium 0,9%

Injection du radiopharmaceutique

Repos strict sans bouger, sans lire, et sans parler pendant 45min à 1h

Retirer la perfusion, faire vider la vessie avant acquisition des images

Retirer objets métalliques

Précautions

Femme en âge de procréer : absence de grossesse (Date des dernières règles : fixation différente au niveau de l’utérus ; contraceptifs ?)

Eviter contact prolongé femmes enceintes et enfants de moins de 3ans pendant 1h

Allaitement :

  • Tirer le lait avant pour le donner le lendemain
  • Après injection tirer le lait et le jeter pendant délai de 12h
  • Reprise de l’allaitement au-delà de 12h

Enfant : réduction de la dose au minimum

Le radiopharmaceutique

Caractéristiques physiques :

  • Emissions : B+ et gamma
  • Energies : 633 KeV et 2×511 KeV
  • Période : 109,8 minutes

Caractéristiques du FDG (Fluoro-2-desoxy-D-Glucose) :

Analogue du Glucose marqué au fluor 18

Métabolisme et captation :

Métabolisme glucidique cellulaire dans la cellule normale :

  • Captation par transmetteur
  • Transformation en Glucose-6-phosphate grâce à l’héxokinase
  • Nombreuses réactions chimiques pour aboutir à la production d’ATP qui va réguler la glycolyse

Métabolisme glucidique cellulaire dans la cellule tumorale :

  • Captation par transmetteur
  • Augmentation de l’activité de l’héxokinase
  • La glycolyse est accélérée
  • Plus de rétrocontrôle dans les cellules tumorales indiquant que la cellule à trop de glucose

Captation cellulaire du FDG :

  • Analogue du glucose
  • Capté par la cellulaire comme le glucose
  • Transformation en fluoro-2-DG-6-phosphate grâce à l’héxokinase
  • Accumulation normale

Captation cellulaire du FDG :

  • Dans une cellule tumorale cette molécule ne peut être métabolisée par aucune enzyme
  • Piégé dans la cellule
  • Accumulation excessive

Préparation du radiopharmaceutique :

  • Dans un cyclotron
  • Prêt à l’emploi
  • Solution injectable stérile
  • En multidoses ou en monodose

Préparation

  • Prélèvement manuelle
  • Prélèvement semi-automatique

Activité injectée :

  • 150 à 550 MBq (2 à 6 MBq/kg)
  • Fonction de l’IMC

Intervention

Prémédication : (dépend des patients)

  • Patients anxieux : myorelaxant comme ATARAX
  • Bétabloquant : limitation de la fixation de la graisse brune
  • Diurétique pour cancer abdomino-pelvien

Acquisition des images

Séquences d’imageries

Examen de base :

  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air
  • Topogramme :
    • Du haut du crâne jusqu’au tiers supérieurs des fémurs
    • Positionnement des « pas » TEP

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch : 1,4
  • 120 kV et 120mAs
  • Care dose et care kV

TEP : fonction de la taille et de son IMC (entre 90 s/pas pour IMC <20 et 210s/pas pour IMC > 28

Examen ORL :

  • Positionnement : décubitus dorsal bras le long du corps tête calé dans la têtière
  • Topogramme : positionnement sus ou sous orbitaire

Scanner :

  • 150mAs et 120 kV
  • Coupe de 3mm incrément de reconstruction 1,5mm
  • Pitch 0,8

TEP :

  • 1 à 2 pas de 10 minutes
  • Reconstruction fine

Examen abdomino-pelvien :

  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air
  • Topogramme :
    • Positionnement des « pas » TEP : de foie vessie ou reins à vessie ou petit bassin

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch 1,4
  • 120 kV et 120 mAs
  • Care dose et care kV

Tep :

  • Fonction de la taille et de son IMC (150s/pas)

 

Examens corps entier (mélanome)

  • Positionnement : décubitus dorsal bras le long du corps
  • Topogramme :
    • Du haut du crane jusqu’aux pieds
    • Positionnement des « pas » TEP

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch : 1,4
  • 120kV et 120mAs
  • Care dose et care kV

TEP :

  • Fonction de la taille et de son IMC (entre 90s/pas et 210s/pas) et diminution sur les jambes à 90s/pas

Examen thorax avec synchronisation respiratoire :

  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air
  • Centrage sur le thorax
  • Getting : blocs de deux détecteurs et image infrarouge

Traitement des images :

  • Visualisation des images corrigées de l’atténuation :
    • Apport : meilleure visualisation des structures profondes (rachis) et facilite la localisation des différentes lésions
    • Limites : artéfacts, en particulier dans les zones de changement rapide du coefficient d’atténuation, donc au voisinage du diaphragme et au niveau de la face.

Traitement des images

Calcul du SUV : standardized uptake value – valeur de captation normalisée :

Rapport de fixation dans un tissu d’intérêt (kBq/ml) à un instant donné par rapport à la dose injectée au patient (kBq) et son volume (ml) :

suv

SUV index utile

Méthode d’acquisition de traitement d’images doivent suivre le même protocole et être reproductibles

Permet de comparer l’intensité de fixation du FDG au sein de la tumeur entre les différents patients ou à différent stade de la prise en charge thérapeutique pour le même patient

En pratique SUV > 2,5 territoire franchement pathologique

Interprétation des images

Aspect normal d’une scintigraphie au 18FDG :

Fixations physiologiques :

  • Cerveau
  • Elimination urinaire :
    • Reins
    • Uretères
    • Vessie
  • Tubes digestifs
  • Thymus chez les enfants

Aspect du tissu néoplasique sur la scintigraphie au 18FDG :

Fixations pathologiques :

  • Cancer primaire
  • Métastases
  • Lymphomes

Comparaison ou fusion des images de diverses modalités

L’examen au 18F FDG est plus sensible et plus spécifique que la radiologie conventionnelle mais est pauvre en repère anatomique :

  • Couplage d’un TEP avec scanner ou IRM
  • Scanner : image morphologique
  • TEP : image fonctionnelle

Images de fusion

Artefacts et sources d’erreurs

Artefacts

Artéfact le plus fréquent : zone d’hypofixation en forme d’étoiles au voisinage des organes les plus actifs ou des implants métalliques si la TDM est utilisée pour la correction de l’atténuation.

Faux négatifs (répondu négatif, mais cancer malin)

Taille lésion < seuil de détection de la machine

Avidité de la tumeur pour le traceur :

  • Activité métabolique variable ou croissance lente
  • Nécrotique, peu ou mal vascularisée
  • Métabolique glucidique présentant caractéristiques particulières (hépato-carcinome)

Localisation de la tumeur (vessie)

Déséquilibre majeur de la glycémie du patient

Faux positifs (fixation anormale mais pas de tumeurs malignes)

Fixations physiologiques : muscle, graisse brune, gastrique, stases urétérales…

Fixations thymiques

Follicules ovariens et formations utérines, menstruations

Cancers bénins avec hypermétabolisme glucidique : infection fongique, tuberculose, sarcoïdose…

Inflammation ou infection

Cicatrice chirurgicale récente

Précautions de radioprotection

Gestion des déchets

L’aiguille d’injection ou cathéter : élimination dans un récupérateur d’aiguilles dans les boites plombées.

L’éventuel perfusion : élimination dans fût blindé (matériel biologiquement contaminé).

Les flacons et les seringues : stockage jusqu’à une valeur autorisant leur élimination.

Vis-à-vis du personnel soignant et de la famille du patient

Personnel : utilisation, pour le stockage, les manipulations et les comptages de la solution de 18f FDG, une enceinte blindée spécifique et des protège-seringues eux aussi adaptés aux radionucléides émetteurs de positons (tungstène).

Famille du patient : Une fois le patient injecté, évité de rester à proximité immédiate du patient.

Une fois l’examen fini (environ 2 à 3h après l’administration), le patient est faiblement irradiant.

Urines, selles et prélèvements sanguins

Les urines et les selles : dans les toilettes.

Les garnitures, sondes urinaires, bocaux : manipulation avec des gants.

Patients hospitalisés : collecter les déchets solides durant 12h et de les conserver durant 24h.

Protocole TEP à la choline

Informations et définitions préalables

La choline est un composant lipidique des membranes cellulaires

L’activité métabolique est augmentée dans un grand nombre de tumeurs malignes humaines (notamment prostatique, mammaire, ovarienne, colique et pulmonaire) aboutissant à une augmentation de la concentration intracellulaire de la choline et de ses dérivés

Fluorocholine : le fluorométhyl-18F-diméthyl-2hydroxyméthyl-ammonium.

Choline :

  • Substrat extrinsèque à la phosphatidylcholine, précurseur des phospholipides membranaires
  • Incorporation aux phospholipides via la choline kinase par phosphorylation :
    • Traverse la membrane cellulaire grâce à un transporteur
    • Phosphorylée par la choline kinase
    • Phosphorylcholine incorporée dans la phophatidylcholine (composant de la membrane cellulaire)
  • Le métabolisme de la fluorocholine est identique à celui de la choline pour ces étapes

En cas de tumeur :

  • Augmentation du transporteur cellulaire
  • Augmentation de la phosphorylation de la choline, avec augmentation de l’expression de choline kinase

Indications

Cancer prostatique :

Détection des lésions métastatiques du cancer de la prostate en vue de changement de traitement.

Carcinome hépatocellulaire :

Caractérisation de nodule hépatique et/ou recherche de CHC lorsque la TEP FDG n’est pas concluante.

Bilan pré opératoire du CHC notamment lorsque une greffe est prévu.

Contre-indications

  • Grossesse
  • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients

Réalisations d’un examen

Informations souhaitables pour un examen de qualité

Motifs de l’examen

Résultats des derniers examens (biologique, radiologique, clinique, TEP/TDM au 18F-FDG ou au 18FFNa, IRM, endoscopie, éventuelle biopsie (résultats anatomopathologistes))

Antécédents thérapeutiques et traitements actuels

S’assurer que le patient soit capable de rester allongé pendant la durée prévisible de l’examen (de 20 à 30min selon les machines) sans tousser, sans bouger, bras au-dessus de la tête.

Informations et préparation du patient

A jeun 4h avant l’examen

Doit boire de l’eau avant l’examen et peuvent prendre leur médicaments

Pas besoin de mise au repos après avoir posé une perfusion de chlorure de sodium 0,9%

Cancer de prostate : injection du radiopharmaceutique en dynamique

Carcinome hépatocellulaire : injection du radiopharmaceutique dans le box e image 5 à 10min post IV

Pas de repos

Précautions

Femme en âge de procréer : absence de grossesse (Date des dernières règles : fixation différente au niveau de l’utérus ; contraceptifs ?)

Eviter contact prolongé femmes enceintes et enfants de moins de 3ans pendant 12h

Allaitement :

  • Tirer le lait avant pour le donner le lendemain
  • Après injection tirer le lait et le jeter pendant délai de 12h
  • Reprise de l’allaitement au-delà de 12h

Enfant : fluorocholine non recommandé en oncologie pédiatrique

Interactions médicamenteuses :

L’indication d’une Tep à la FCH doit être particulièrement étudiée chez les patients qui reçoivent un traitement anti-androgénique ou une chimiothérapie. Tout changement récent dans le traitement doit conduire à revoir l’indication d’une TEP à la FCH.

Effets secondaires : aucun effet indésirable sérieux n’a été décrit à ce jour

Conservation : 14h à compter de l’heur de fabrication

Le radiopharmaceutique

Caractéristiques physiques :

  • Emissions : B+ et gamma
  • Energies : 633 KeV et 2×511 KeV
  • Période : 109,8 minutes

Préparation du radiopharmaceutique :

Dans un cyclotron

Prêt à l’emploi

Solution injectable stérile

En multidoses ou en monodose de 15ml en verre, fermé par un bouchon en caoutchouc recouvert de téflon et scellé par une capsule en aluminium.

Activité injectée :

  • 4 à 5 MBq/kg chez l’adult

Conservation :

IASOCHOLINE® :

  • Pas de conservateurs
  • Conservation à température ambiante (inférieure à 25°C) dans son conditionnement d’origine pendant 14h à compter de l’heure de production et 8h après la première utilisation sans dépasser l’heure d’expiration

Préparation du radiopharmaceutique :

Manuelle

Intervention

Prémédication : non

Acquisition des images

Séquences d’imageries

Examen dynamique centré sur la loge de la prostate

  • Faire enlever tous vêtements, métal ou bijoux appareil dentaire ou auditif
  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air tête à l’intérieur de l’anneau
  • Topogramme :
    • Bassin
    • Un pas centré sur la loge prostatique

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Care dose et care kV

TEP : 4 images TEP de 2min avec 1 seul pas centré sur la loge prostatique

Examen corps entier :

  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air
  • Topogramme :
    • Haut du crâne jusqu’au tiers supérieurs des fémurs
    • Positionnement des « pas » TEP

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch : 1,4
  • 120 kV et 120mAs
  • Care dose et care kV

TEP : fonction de la taille et de son IMC (entre 180s/pas (maigre) et 210 s/pas (fort))

+/- Examen abdomino-pelvien avec injection de Lasilix :

  • Positionnemen,t : décubitus dorsal bras en l’air
  • Topogramme
    • Positionnement des « pas » Tep
    • De foie vessie ou reins à vessie ou petite bassin

Scanner :

  • Carte d’atténuation coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch : 1,4
  • 120kV et 120mAs
  • Care dose et care kV

TEP : fonction de la taille et de son IMC (210s/pas)

Traitements des images

Calcul du SUV : standardized uptake value – valeur de captation normalisée :

Rapport de fixation dans un tissu d’intérêt (kBq/ml) à un instant donné par rapport à la dose injectée au patient (kBq) et son volume (ml) :

suv

SUV index utile

Méthode d’acquisition de traitement d’images doivent suivre le même protocole et être reproductibles

Permet de comparer l’intensité de fixation de la choline au sein de la tumeur entre les différents patients ou à différent stade de la prise en charge thérapeutique pour le même patient

Interprétation des images

Aspect normal d’une scintigraphie au 18F-choline :

Fixations physiologiques :

  • Glandes salivaires et lacrymales
  • Moelle osseuse
  • Foie rate pancréas
  • Glandes surrénales
  • Reins (cortex + urine)
  • Digestif
  • Urine

Aspect du tissu néoplasique sur la scintigraphie au 18F-choline :

Fixations pathologiques :

  • Cancer primaire prostate
  • Métastases osseuses
  • Ganglions hypermétaboliques

Interprétations des images

La fixation de la FCH par les foyers tumoraux débute immédiatement après injection, alors que l’élimination de la FCH dans les voies urinaires commence vers la quatrième minute

L’acquisition d’images dynamiques précoces (immédiatement après injection comme décrit précédemment) permet donc une analyse de la région pelvienne avant l’apparition de l’urine radioactive.

L’interprétation est facilitée, et la spécificité est améliorée, par la lecture des images de la TDM et des images de fusion TEP/TDM.

Les images TEP non corrigées de l’atténuation doivent également être prises en compte, en particulier au voisinage des structures métalliques (prothèses).

Artefacts et sources d’erreurs

Artefacts

Artéfact le plus fréquent : la radioactivité des urines, dans les cas de dilatation, de stase ou de malposition des voies urinaires en particulier après chirurgie urologique, ou à des contaminations cutanées lors de mictions.

Faux positifs

Inflammation comme une prostatite ou pneumopathie

Hyperfixations hépatiques de la FCH en rapport avec des hyperplasies nodulaires focales (HNF) ou des adénomes hépatocellulaires (AHC)

La FCH n’est pas spécifique de l’adénocarcinome prostatique et du CHC et de nombreux autres néoplasies présentent une hyperfixation du traceur (pulmonaire, mammaire, cérébrale…)

  • Fixation ganglionnaire intense sur les images dynamiques précoces qui s’atténue nettement sur les images « corps entier » acquises entre 10-20min après l’injection orientera plutôt vers une fixation d’origine inflammatoire néoplasique
  • Adénopathies malignes : la fixation restera relativement stable dans le temps

Précautions de radioprotection

Gestion des déchets

L’aiguille d’injection ou cathéter : élimination dans un récupérateur d’aiguilles dans les boites plombées.

L’éventuel perfusion : élimination dans fût blindé (matériel biologiquement contaminé).

Les flacons et les seringues : stockage jusqu’à une valeur autorisant leur élimination.

Vis-à-vis du personnel soignant et de la famille du patient

Personnel : utilisation, pour le stockage, les manipulations et les comptages de la solution de 18F-choline, une enceinte blindée spécifique et des protège-seringues eux aussi adaptés aux radionucléides émetteurs de positons (tungstène).

Famille du patient : Une fois le patient injecté, évité de rester à proximité immédiate du patient.

Une fois l’examen fini (environ 2 à 3h après l’administration), le patient est faiblement irradiant.

Urines, selles et prélèvements sanguins

Les urines et les selles : dans les toilettes.

Les garnitures, sondes urinaires, bocaux : manipulation avec des gants.

Patients hospitalisés : collecter les déchets solides durant 12h et de les conserver durant 24h.

Protocole TEP à la F-DOPA

Informations et définitions préalables

La 6-fluoro-(18F)-L-DOPA est un analogue de la dihydroxyphénylalanine (DOPA), acide aminé aromatique rapidement accumulé par les tissus cibles (en particulier le striatum du cerveau humain) et transformé en dopamine, neurotransmetteur de la famille des catécholamines.

Indications

Neurologie

Diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson au sein des syndromes extrapyramidaux

Hyperinsulinisme congénital

Oncologie :

  • Tumeurs cérébrales primitives
  • Phéochromocytomes et paragangliomes négatif mIBG® (localisation, stadification, récidive)
  • Cancer médullaire de la thyroïde avec élévation de la calcitonine sérique
  • Tumeurs carcinoïdes bien différentiées du tube digestif
  • Autres tumeurs endocrines digestives, Octréoscan® négatif

Contre-indications

Grossesse

Réalisations d’un examen

Informations souhaitables pour un examen de qualité

Motifs de l’examen

Résultats des derniers examens (biologique (évolution de la concentration circulante des marqueurs tumoraux), radiologique, clinique, IRM, endoscopie, éventuelle biopsie).

Antécédents thérapeutiques et traitements actuels.

S’assurer que le patient soit capable de rester allongé pendant la durée prévisible de l’examen (de 20 à 30min selon les machines) sans tousser, sans bouger, bras au-dessus de la tête.

Informations et préparation du patient

A jeun 4h avant l’examen

Doit boire de l’eau avant l’examen et peuvent prendre leur médicaments sauf en cas de maladie de parkinson où on arrête les médicaments pendant 12h avant examen.

Un jeûn protéique est requis pour éviter la compétition éventuelle entre les acides aminés apportés par l’alimentation et l’acide aminé administré

Par contre, aucune restriction en glucides n’est indiquée en particulier chez les patients adressés pour recherche étiologique d’un hyperinsulinisme. Dans ce cas, les apports glucosés per os ou par voie intraveineuse sont autorisés.

De même, il n’a pas été rapporté d’incidence d’un diabète sucré mal équilibré sur la qualité de l’examen. A noter que pour le diagnostic d’un hyperinsulinisme néo-natal,  il est conseillé de perfuser l’enfant en glucose.

Précautions

Femme en âge de procréer : absence de grossesse (Date des dernières règles : fixation différente au niveau de l’utérus ; contraceptifs ?)

Eviter contact prolongé femmes enceintes et enfants de moins de 3ans pendant 12h

Allaitement :

  • Tirer le lait avant pour le donner le lendemain
  • Après injection tirer le lait et le jeter pendant délai de 12h
  • Reprise de l’allaitement au-delà de 12h

Interactions médicamenteuses :

Médicaments à arrêter :

  • Carbidopa
  • Inhibiteurs de MAO (mono-amine-oxydase)
  • Halopéridol
  • Réserpine

Effets secondaires : aucun effet indésirable sérieux n’a été décrit à ce jour

Conservation :

  • Ne pas dépasser la date et l’heure limite d’utilisation
  • Conservation à l’intérieur de sa protection en plomb du fait de l’énergie des photons émis, même à l’intérieure de l’enceinte blindée (Boite à gants)

Le radiopharmaceutique

Caractéristiques physiques :

  • Emissions : B+ et gamma
  • Energies : 633 KeV et 2×511 KeV
  • Période : 109,8 minutes

Préparation du radiopharmaceutique :

Dans un cyclotron

Prêt à l’emploi

Solution injectable stérile 6-fluoro-18F-L-Dopa

En flacon multidoses ou en monodose

Solution de 18F-DOPA doit être limpide, incolore ou jaune pâle et sans particule visible

Activité injectée :

  • 4 MBq/kg chez l’adulte en IV lente
  • 2 MBq/kg pour indication neurologique
  • Pour enfant utilisation d’abaque en fonction du poids

Conservation :

  • Pas de conservateurs
  • Conservation à température ambiante (inférieure à 25°C) dans son conditionnement d’origine jusqu’à date et heure de préemption et après la première utilisation mettre au réfrigérateur

Préparation du radiopharmaceutique :

Manuelle

Intervention

Prémédication :

Administration de 100 à 200mg de Carbidopa une heure à une heure et demie avant l’injection de 6-fluoro-18F-L-DOPA (avec adaptation de la posologie chez l’enfant) est une pratique reconnue pour les indications neurologiques mais moins fréquente dans les indications oncologiques

Acquisition des images

Séquences d’imageries

Neurologie (hors neuro-oncologie) :

  • L’acquisition cérébrale peut être réalisée :
    • Soit en mode dynamique, l’acquisition pourra se faire dès la fin de l’injection du radiopharmaceutique durant une période de 90 à 120min en fonction de la courbe cinétique que l’on va étudier
    • Soit en mode statique, 90min après l’injection du médicament radiopharmaceutique

Neuro-oncologie :

  • L’acquisition cérébrale peut être réalisée :
    • Soit en mode dynamique, durant une période de 30 à 45 minutes après l’injection
    • Soit en mode statique entre la 10ème et la 30ème minutes après l’injection

Oncologie (hors tumeurs cérébrales)

Les paramètres d’acquisition TDM doivent être optimisés dans le cadre d’un compromis entre qualité d’images souhaitée et radioprotection du patient, en particulier chez l’enfant

Examen ORL (temps précoce) :

  • Faire enlever tous vêtements, métal ou bijoux appareil dentaire ou auditif
  • Positionnement : décubitus dorsal bras le long du corps tête calé dans la tétière
  • Topogramme :
    • Positionnement de 2 pas sous orbitaire

Scanner :

  • 150mAs 120kV
  • Coupe de 3mm, incrément de reconstruction 1,5mm, pitch 0,8

TEP : 1 à 2 pas de10min. Reconstruction plus fine.

Examen standard (temps tardif) : 60min à 90min post IV avec repos en box entre image précoce et tardif.

Examen abdominal (temps précoce) : 5min post Iv (intervient avant l’élimination biliodigestive physiologique et aide à l’interprétation des images réalisées une heure après l’injection)

  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air
  • Topogramme :
    • Positionnement de 2 à 3 « pas » en commençant par le foie

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch : 1,4
  • 120 kV et 120mAs
  • Care dose et care kV

TEP : 2 à 3 pas de 5min. reconstruction plsu fine. Changer l’orientation pour commencer par le foie.

Examen standard (temps tardif) : 60min à 90min post IV après injection en box

Examen de base tardif :

  • Positionnement : décubitus dorsal bras en l’air
  • Topogramme :
    • Du haut du crane jusqu’au tiers supérieurs des fémurs
    • Positinnement des « pas » du TEP

Scanner :

  • Carte d’atténuation : coupes épaisses
  • Interprétation : coupes fines
  • Pitch : 1,4
  • 120 kV et 120mAs
  • Care dose et care kV

TEP : fonction de la taille et de l’IMC

Traitements des images

Calcul du SUV : standardized uptake value – valeur de captation normalisée :

Rapport de fixation dans un tissu d’intérêt (kBq/ml) à un instant donné par rapport à la dose injectée au patient (kBq) et son volume (ml) :

suv

SUV index utile

Méthode d’acquisition de traitement d’images doivent suivre le même protocole et être reproductibles

Permet de comparer l’intensité de fixation de la choline au sein de la tumeur entre les différents patients ou à différent stade de la prise en charge thérapeutique pour le même patient

Interprétation des images

Aspect normal d’une scintigraphie au 18F-FDOPA :

Fixations physiologiques :

  • Au sein des striatums
  • Des voies biliaires, plus particulièrement au niveau de la vésicule biliaire
  • Du foie de manière modérée
  • Du pancréas
  • Du duodénum
  • Des reins et des voies urinaires
  • Des surrénales de manières modérée

Artefacts et sources d’erreurs

Artefacts

L’élimination biliodigestive et la fixation physiologique pancréatique souvent hétérogène, peuvent être une source d’erreurs.

La comparaison des temps précoce et tardifs est une aide à l’interruption. Elle permet de détecter d’éventuels foyers tumoraux qui pourraient passer inaperçus sur l’acquisition tardive, masquée par ces fixations physiologiques ou bien ayant authentiquement disparu au temps tardif.

Précautions de radioprotection

Gestion des déchets

L’aiguille d’injection ou cathéter : élimination dans un récupérateur d’aiguilles dans les boites plombées.

L’éventuel perfusion : élimination dans fût blindé (matériel biologiquement contaminé).

Les flacons et les seringues : stockage jusqu’à une valeur autorisant leur élimination.

Vis-à-vis du personnel soignant et de la famille du patient

Personnel : utilisation, pour le stockage, les manipulations et les comptages de la solution de 18F-FDOPA, une enceinte blindée spécifique et des protège-seringues eux aussi adaptés aux radionucléides émetteurs de positons (tungstène).

Famille du patient : Une fois le patient injecté, évité de rester à proximité immédiate du patient.

Une fois l’examen fini (environ 2 à 3h après l’administration), le patient est faiblement irradiant.

Urines, selles et prélèvements sanguins

Les urines et les selles : dans les toilettes.

Les garnitures, sondes urinaires, bocaux : manipulation avec des gants.

Patients hospitalisés : collecter les déchets solides durant 12h et de les conserver durant 24h.

 

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 SCINTIGRAPHIE OCTREOSCAN

Indications

Détection des tumeurs gastro-entéro -pancréatiques neuroendocrines et de tumeur carcinoïde

Evaluation de la réponse au traitement + suivi de la maladie

Bilan d’extension (repérage de lésions possédant des récepteurs à la somatostatine)

Localisation des TNE :

Le terme neurocrine est utilisé pour définir des cellules par leurs propriétés sécrétoires, par leur origine embryologique et non leur siège

Préparation du patient

+/- prise d’un laxatif la veille au soir : éviter les fixations digestives

+/- arrêt traitement à la sandostatine : forme synthétique de la somatotatine. Médicament utilisé pour le traitement des symptômes liés aux TNE

Les TNE fonctionnelles produisent des hormones ou des substances biologiquement actives semblables à celles produites par les cellules saines qui les entourent.

CI relative : femme enceinte

Description du Produit radiopharmaceutique

Le pentetréotide (analogue de la somatostatine) est marqué avec l’indium 111

111 In : Pic 171 et 245 kEV      T= 67H

Il se lit de manière spécifique aux récepteurs de la somatostatine

La somatostatine est une hormone sécrétée par l’hypothalamus, le SNC et certaines cellules neuroendrocrines du duodénum, du pancréas et de l’estomac.

La somatostatine inhibe la sécrétion de nombreuses autres hormones

En général, les tumeurs gastro-entéro-pancréatiques possèdent une grande densité de récepteurs à la somatostatine

La positivité de la scintigraphie à l’In 111 démontre une densité accrue de récepteurs tissulaires de la somatostatine

La rate, les reins et la vessie sont visualisés chez tous les patients

La thyroïde, l’hypophyse et les intestins sont visibles chez la plupart des patients

Activité administrée :  170 MBq (entre 110 et 220 MBq) par voie IV

Description du protocole

Collimateurs parallèle moyenne énergie, spectro sur pic +/- 10%

Patient décubitus dorsal, bras le long du corps

A) Images à 4H (post IV)

Statiques : 256*256 :

FA + FP Abdo (dôme hépatique à la vessie), 15 min

PD + PG 10min

Corps entier : 256*1024 –  10cm/min

B) Images à 21H (Post IV)

Statique : 256*256

Crâne (FA+FP) 10 min

Thorax (FA+FP) 15min

Abdomen (FA+FP, du dôme hépatique à la vessie) 15min

Corps entier : 256*256 10cm/min

TDM/TEMP

Tomo 128*128

30 projections/détecteurs

25s/projection

Puis TDM

C) Images à 28H, 48H, 72H

Selon l’indication du médecin

Dosimétrie et RP

Dose efficace : 21-24 mSV (équivalent à un scan TAP)

Limiter contacts avec enfants < 3ans et femmes enceintes pendant 48H

Suspension allaitement 48H

Traitement des images

Le corps entier est à présenter en 2 échelles de gris dont une très saturée

L’activité injectée et le PDL doit apparaitre dans le compte rendu

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 SCINTIGRAPHIE DES GLANDES SURRENALES

Rappel

Rôle des médullosurrénales : sécrétion des catécholamines (noradrénaline et adrénaline)

Adrénaline : accélération rythme cardiaque et de certains vaisseaux, augmente la TA, la glycémie..

Noradrénaline : dilatation des coronaires…

Rôle des corticosurrénales : sécrétion des glucocorticoïdes, minéralocorticoides, androgènes

Exploration médullo-surrenalienne

Indications :

Recherche de phéochromocytome (tumeur bénigne ou maligne se développant à partir des cellules chromaffines de la médullosurrénale)

Bilan d’extension

Dans 10% des cas : phéochromocytomes extra-surrénalien (paragangliome)

Neuroblastome chez l’enfant (tumeur système sympathique)

Préparation du patient

J-2 : Lugol (iodure de potassium) pour protéger la thyroïde jusqu’à J+3

ou du perchlorate de potassium

J-2 : Arrêt  du Trandate (Labetalol, Bétabloquant) jusqu’à J+2

J-2 : Préparation digestive pour diminuer la contamination colique

Description du PRP

MIBG123I : MétaIodoBenzylGuanidine

Structure voisine de la Noradrénaline

Captée par les cellules chromaffines

123I : 159 KeV ; 13,3h ; Emission Gamma

Dose :

  • 150 à 400 MBq
  • 4 MBq/kg en IV lente en 20min +++
    • Si injecté trop rapidement :
      • Palpitations
      • Dyspnée
      • Des bouffées de chaleur
      • Une hypertension transitoire (maux de tête et troubles de la vision)
      • Des crampes abdominales, pendant ou immédiatement après l’injection

Ces symptômes disparaissent dans l’heure qui suit leur apparition.

Description du protocole

Patient en décubitus dorsal

Bras le long du corps

Détecteurs à 180°

IV puis images à 4h et 24h

Les statiques sont centrées sur les reins et +/- le thorax

  Balayage CE Statiques à 4h
Zoom 1 1 à 1,6
Collimateur HRBE parallèle
Spectrométrie 159 +/- 10%
Matrice 2048*512 256²
Condition d’arrêt 10cm/min 10min (4h)

20min (24h)


+/- SPECT/TDM

40 sec/projection

64 projections

Zoom : 1

Spectrométrie  20%

Résultats

Fixation physiologique : foie, rate, vessie, glande salivaire, cœur +/- poumons

+/- faible fixation des surrénales

Fixations pathologiques :

Phéochromocytome malin : hyperfixation intense unilatérale ou bilatérale des surrénales

Paragangliome : fixation dans une zone (autre que surrénale) pouvant contenir des cellules chromaffines

On trouve des cellules chromaffines dans certains organes contenant des catécholamines.

Par exemples : dans les ganglions carotidiens, coccygiens, le long des nerfs sympathiques.

Dosimétrie et radioprotection

Dose efficace Corps Entier : 3,2 mSv pour 200MBq injectés.

Arrêt de l’allaitement : 3 jours minimum

Boire après l’examen

Exploration cortico-surrénalienne

Indications

Incidentalomes surrénaliens :

  • Secrétant ou non
  • Bénins ou non
  • L’adénome bénin capte de façon importante d’iodocholestérol

Syndrome de Cushing

Hyperandrogénie

Hyperaldostéronisme primaire

Préparation du patient

Préparation médicamenteuse :

J-7 : arrêt de diurétiques

Lugol : bloquage de la thyroïde de J-2 à J+8

3 x 10 gouttes par jour

Ou gélules d’iodures de potassium 130mg de J-1 à J+4

Préparation colique :

Ex : colopeg 1 sachet la veille des images

NB :

  • Si hyperaldostéronisme ou hyperandrogénisme : +/- dexaméthasone (1mg 4 fois par jour) de J-7 à fin du traitement

Radioprotection

Contre-indications : femme enceinte ou en période de lactation (sinon arrêt définitif)

Eviter le contact prolongé avec les femmes enceintes et les enfants de moins de 3ans pendant 26 jours

Description du PRP

Traceur : 131I :

  • T = 8,02j
  • 364 KeV en Gamma
  • 606 KeV en Béta

Vecteur : norcholestérol

Fixation dans les trois zones de la corticosurrénale, via les récepteurs des LDL

37 MBq en IV lente (30 secondes minimum)

Protocole

J0 : injection

J+3 : images à repérage des reins (scanner ou DTPA)

J+7 : images

Si dexaméthasone : image à J+2 et J+4

Paramètres

Collimateur Haute Energie

Images statiques acquises en regarde des aires surrénaliennes

POST +/- ANT

Prétemps = au moins 15 minutes

Spectrométrie : 364 KeV +/- 10%

Traitement des images

Image d’addition des images obtenues avec le Norchol131® marqué à l’iode 131 et avec le DTPA marqué avec le 99mTc

Ou dessin des aires rénales

Résultats

Aspects scintigraphiques normaux

Dans les conditions basales :

  • Visualisation bilatérale des surrénales, et activité hépatique, biliaire et intestinale (essentiellement colique)
  • Le rapport surrénale/bruit de fond est d’autant plus élevé que les images sont tardives

Sous freinage (dexaméthasone) = stéroïde de synthèse similaire au cortisol :

  • Absence de visualisation des surrénales sur les images précoces avec éventuellement une très faible fixation surrénalienne bilatérale et symétrique sur les images tardives, qui peut être observée même si le freinage est maintenu

Dosimétrie et radioprotection

Dose équivalente corps entier : 2 mSv

Pendant 26 jours :

  • Collecter déchets solides
  • Port de gants
  • Eviter prises de sang

COMPLEMENT COURS

Arrêt de l’allaitement pour les protocoles médullo-surrénales et cortico-surrénales.

Soit gélules d’iodure de potassium à 130mg : (commande à la Cooper possible pour tout dosage)

Soit lugol 1% (« fort » : iode 1g, iodure de potassium 2g, eau 100ml)

Si aucun des deux possibles : la prise d’iodure peut éventuellement être remplacée par du perchlorate de potassium en gélules à 500mg PCH (commande à la pharmacie)

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 S5 SCINTIGRAPHIE DES PARATHYROIDES

Elles sont au nombre de 4. Le plus souvent à la face postérieure et latérale de la thyroïde. Des fois se trouve dans le thorax à côté du cœur.

Rôle des parathyroïdes : sécrétion de la parathormone (PTH) qui régule les taux de phosphore et de calcium dans le sang.

L’hyperparathyroïdie est due à un adénome.  Les adénomes sont bénins dans 95% des cas mais sont responsables d’une hypersécrétion de la PTH.

INDICATIONS

Repérage du lieu de l’hypersécrétion de la PTH (adénome ou hyperplasie)

Détection de lésions multiples ou ectopiques

PRP

SESTAMIBI + 99mTc ou Tetrofosmine + 99mTc : traceurs non spécifique des parathyroïdes mais s’accumulent dans les mitochondries de la thyroïde et des parathyroïdes.

99mTc et 123I : marqueurs de la thyroïde

  • 99mTc : simule la captation de l’iode. Scintigraphie de captation uniquement.
  • 123I : marqueur de référence (organification des iodures)

 

PREPARATION DU PATIENT

Vérifier les CI :

  • Femme enceinte
  • Allaitement

Interruption

  • Lévothyrox® : 3 semaines avant
  • Neomercazol® ou Basden® 5 jour avant

Pas d’injection de produit de contraste iodé 2 mois avant

Pas de médicament iodé (bétadine®…)

PROTOCOLE

Exploration de l’angle de la mâchoire jusqu’au médiastin

2 techniques :

  • La soustraction
  • La double phase

La soustraction

Utilisation de 2 traceurs :

1ère injection et image 99mTc + MIBI : qui va se fixer sur la thyroïde et les parathyroïdes

2ème injection et image : 99mTc ou 123I : qui vont se fixer sur la thyroïde

L’image de soustraction résulte de la soustraction de l’image 2 sur l’image 1. L’iode est plus spécifique.

Utilisation TC et MIBI :

IV 99mTc (40 à 150 MBq)

15 à 30 minutes d’attente

Images de 600 secondes

IV MIBI (370 – 700 MBq), patient sur la table

5 minutes d’attente

Images de 600 secondes

Utilisation 123I et MIBI :

IV 123I : 10MBq

2 heures d’attente

Images de 600 secondes

IV MIBI (370 – 500MBq)

5 à 10 minutes d’attente

Images en double isotope de 600 secondes

Images

Pinhole centré sur la thyroïde

Parallèle BEHR sur cou + médiastin

Fenêtrage : 2 pics (140 +/- 5% (7keV) et 159 +/- 5% (7keV)) soit fenêtre de 10% si utilisation Iode et Tc

+/- TEMP (tomographie émission monophotonique) : pour que le chirurgien sache où se trouve la parathyroïde.

Technique du wash-out (clairance)

Seul le 99Tc MIBI est utilisé (10 MBq/kg)

La captation du 99Tc-sestamibi est similaire au niveau de la thyroïde et des glandes parathyroïdes mais la clairance de la thyroïde est plus rapide

L’image de la thyroïde disparait donc avec le temps contrairement à celle des parathyroïdes

activite

Images : Statiques à 20 minutes, 1 heure et 3 heures

  1. Pinhole :
  • Repérage fourchette sternale et cartilage cricoïde
  • Utilisation entretoise (cale de 8cm) : pour être dans les mêmes conditions si autre examen
  • Zoom : 1.4
  • 256²
  • Condition d’arrêt : 5 minutes
  1. Parallèle BEHR à 20 minutes et à 3 heures :
  • Centrage : cou + médiastin supérieur
  • Zoom 1.2
  • 256²
  • Condition d’arrêt : 5 minutes

+/- TEMP pour préciser caractère antérieur ou postérieur des glandes et suspicion de glande ectopique

  1. +/- TDM

RESULTATS

Parathyroïdes normales : non visibles à l’inverse des lésions hyperfonctionnelles

DOSIMETRIE ET RADIOPROTECTION

Suspendre allaitement pendant 24heures

Boire après l’examen

11mSv pour 900MBq de Tc-MIBI

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE

La thyroïde se trouve entre l’arête médiane du cartilage thyroïde et la fourchette sternale.

Glande endocrine : amas d’îlots vésiculaires.

Hormones :

Iodotyronines (T3 et T4) : régulation de la sécrétion, du transport et du catabolisme.

  • Rôle : métabolisme basal cellulaire, croissance, stimulation du système nerveux.

Calcitonine : hypercalcémiante : absorption osseuse du calcium, élimination urinaire

  • Rôle : régulation du taux de calcium dans le sang.

Pathologies :

2 parcours d’explorations diagnostic :

1)      Manifestation morphologique :

Goitre : hypertrophie compensatrice suite à un fonctionnement hormonale anormal d’origine environnementale, génétique ou physiologique.

Simple : bénin, non-inflammatoire, sans dysthyroïdie

Complication : cancers, thyroïdite, hypo ou hyperthyroïdie.

Parcours :

Echo, bilan hormonale :

  • Simple : homogène ou hétérogène entrainant une scintigraphie qui déterminera si c’est de type nodulaire ou multi nodulaire
  • Hypothyroïdie
  • Hyperthyroïdie : scintigraphie à Basedow, Thyroïdite de de Quervin, Adénome toxique, goitre toxique.

Manifestation physiologique :

Hyperthyroïdie : augmentation de la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Conséquences cliniques : tachycardie, myasthénie, nervosité, agressivité, hyperémotivité, diarrhée, sueurs froides, soif, leucopénie, neutropénie.

Bilan hormonal : TSH, Echo, Scinti iode 123 ou Tc99m, cytoponction.

MRP :

Iode 123 = iodure de sodium à Captation + organification = étude métabolique.

Propriétés physiques : pic : 159 keV, émission : gamma, période : 13,27h.

Avantages :
  • Peu irradiant
  • Traceur spécifique
  • Taux de fixation
Inconvénients :
  • Disponibilité
  • Cher (cyclotron)
  • Délai avant image : 2 à 6h.

99Tcm O4 à pertechnétate de sodium à Captation simple = étude morphologique

Propriétés physiques : 140 keV, émission : gamma, période : 6h.

Avantages :
  • Peu cher
  • Disponibilité
  • Délai avant images : 15 à 30 min.
Inconvénients :
  • Moins spécifique
  • Plus de BDF : bruit de fond
  • Visualisation des glandes salivaires et de l’estomac

Patient :

RDV : vérification identité, grossesse, allaitement. Eviter saturation iodée : PDC (1 à 3 mois), vérifier traitement à base de Amiodarone, Cordarone, Benzodiazépine (1 mois). Antithyroïdien (sevrage de plus d’une semaine) : ATS, perchlorate, Levothyroxine. Anciens examens bilan biologique et écho.

1)      Préparation patient :

  • Explication
  • IV
  • Eléments métalliques
  • Installation : DD, PSM, tête en hypertension +/- support

2)      Conseils de radioprotection :

  • Hydratation
  • (Environnement : femmes enceintes, allaitement)

3)      Labo chaud :

Eléments :

123 Iode : préparation injectable calibrée

Tc99m : Eluât

Activités :

Iode 123 : 5 à 20 MBq

Tc99m : 20 à 100 MBq

Dosimétrie :

Iode 123 : 5,7 mSv

Tc99m : environ 1 mSv

Acquisitions :

1)      Incidences (statiques majoritairement) :

  • Pinhole : Face ant, obliques, repères au niveau de l’arête et de la fourchette sternale avec crayon de cobalt
  • Statique parallèle « grand champ » : thyroïde ectopique.

2)      Paramètres :

  • Spectrométrie : sélection incident qui participe à la création de l’image.
  • Pic d’absorption : MRP dépendant
  • Fenêtrage : 20%
  • Matrice : 256X256
  • Zoom : 2
  • Conditions d’arrêt : 600s ou 150 à 300 kcps

Acquisitions : SPECT-CT

Imagerie 3D, fusion anatomie/fonctionnel

Traitement de l’image :

  • Etude visuelle
  • Résultat normal : modéré, homogène, symétrique.
  • « Forme de papillon »
  • Résultats pathologiques :
  • Hyperfixation diffuse homogène (Basedow)
  • Défaut de fixation = cartographie « blanche » (thyroïdite subaigüe, surcharge iodée…)
  • Hyperfixation focale (nodule chaud)
  • Hypofixation focale (nodule froid)

Traitement :

Taux de fixation :
  • Calibration : Référence pour calcul de quantification de l’activité de la thyroïde, représentation de la dose au niveau du signal. Dose représenté en nombre de coups.
  • Mesure seringue pleine/vide et heures de mesures.
  • Acquisition
  • Contourage lobes et bruit de fond.

 

 

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 S5 SCINTIGRAPHIE CERVEAU

INDICATIONS

Démences :

  • Maladie d’Alzheimer
  • Démence à corps de Lewy
  • Démence sémantique

Recherche de foyers épileptogènes (pré-op)

Evaluation de sténose carotidienne

Tumeurs

Anatomie

Parenchyme cérébral :

Substance grise :

  • En périphérie, formée des corps cellulaires
  • Au centre, au niveau des noyaux gris centraux (relais entre périphérie et cortex = transmission de l’information via le transport de la dopamine)
  • Débit sanguin élevé = reflet de l’activité métabolique cérébrale

Substance blanche :

  • Fibres cellulaires (axones)

Barrière hémato-encéphalique :

Barrière entre la circulation sanguine et le système nerveux central servant à réguler le milieu dans le cerveau, en le séparant du sang.

Vecteur idéal :

  • Extraction max au 1er passage
  • Captation cellulaire dépendante du flux sanguin
  • Absence de redistribution
  • Lipophile
  • Masse moléculaire faible
  • Neutralité électrique

Traceur utilisé

Xénon 133

Thallium 201 ou 99mTc-MIBI

Ethyl-Cystéinate-Dimer-99Tc (ECD – neutrolite)

99m-Tc-L-Héxaméthyl-Propylène-Amine-Oxyme (HmPAO – Ceretexc ; Cerestab)

Ioflupane-I123 (DatScan)

La perfusion cérébrale

Traceur : tc99m

Gamma pur

140keV

Période : 6h

Vecteur : HMPAO :

Principe actif forme, avec le 99mTc, un complexe neutre, lipophile et à masse moléculaire faible devenant hydrophile dans le milieu cellulaire

Fixation max : 3,5 à 7% de l’activité injectée

Elimination : 15% de la fixation en 2min puis faible jusqu’à 24h

Stabilisation au cobalt : 6h de stabilité + diminue le Ph du complexe

Préparation du Cerestab

2 flacons (examétazime + stabilisateur)

1 à 3,3 GBq de TcO4- (1 à 5min)

2cc de solutions de chlorure de cobalt (10min)

740 à 900 MBq/patient

Déroulement

Prise en charge

Générale :

  • CI : femme enceinte
  • Antériorité(s)
  • Explication
  • Hydratation 48h

Particulière :

  • Perfusion avant (car piqure donne stimulation nociceptive)
  • Mise au repos du patient, dans la pénombre pendant 10 à 30min (pour une activité cérébrale minimal)

Attendre 5minutes à 4heures avant l’acquisition : le faible phénomène de wash out induit une persistance pharmaceutique jusqu’à 24h. Signal proportionnel à la décroissance radioactive.

Acquisition

Patient :

  • Déperfuser
  • Vider la vessie
  • Installer en cabine
  • Faire retirer tout élément métallique depuis la base du cou

Salle d’examen :

  • Gamma caméra :
    • Collimateurs : parallèle BEHR, Fan Beam
    • Angulation détecteur : 180°
  • Table d’examen
    • Contention
    • Hygiène
      • Désinfection de la table et du matériel
      • Drap à usage unique

Protocole d’acquisition

Spectrométrie :

  • Pic : 140keV
  • Fenêtrage : 10 à 20%

Matrice : 128²

Zoom : 1 à 1,25

Mode :

  • Tomographie
    • A rayon fixe : équidistance des détecteurs (13,5 à 16cm)
    • 180°
    • 64 à 128 projections

Orientation patient :

  • Décubitus dorsal
  • Tête (dans la têtière) vers la machine

Conditions d’arrêt :

  • 25 à 50sec/projections

Installation du patient

Décubitus dorsal

Alignement du PSM

Têtière : maintien de la tête ++ ; plan OM à 0°

Adaptation du rayon des détecteurs à la morphologie du patient (épaules)

S’assurer de la bonne rotation des collimateurs

Surveillance

Multi-modalité

SPECT-CT

  • La fusion d’image permet l’apport de l’exploration anatomique à l’étude de l’activité métabolique
  • Carte de correction d’atténuation

TRAITEMENT

Reconstruction

  • Définition des limites de l’encéphale
  • Réorientation dans les 3plans
  • Masquage du signal extérieur au cerveau

Orientation 3D :

  • Transversal : alignement des commissures antérieure et postérieure
  • Coronal : alignement des hippocampes

Visualisation

Aspect normal : fixation homogène et symétrique

Aspect pathologique :

  • Hypofixation diffuse : Alzheimer ou démence a corps de Lewy
  • Hypofixation focale : démence (généralement temporo-frontale)

Réserve vasculaire

Test à l’acétazolamide (vasodilatateur)

  • Scintigraphie de perfusion à l’état basal
  • Scintigraphie de perfusion 20min après injection d’1g en IV
  • Comparaison : diminution ou stabilité : retentissement fonctionnelle sténose

L’innervation dopaminergique

Radiopharmaceutique

Traceur : iode 123

Emetteur gamma pur

159keV

13h

Vecteur : ioflupane

Ligand qui se fixe aux transporteurs de la dopamine située au niveau des terminaisons présynaptiques des neurones nigrostriés

Fixation :

  • 7% de l’activité injectée à 10min
  • 3% à 5h
  • 30% de l’activité cérébrale attribués à la fixation striatale

Préparation

Flacon prêt à l’emploi livré au matin

  • 2,5ml : stabilité 7h après calibration (35h après fabrication)
  • 5ml : stabilité de 20h après calibration (48h après fabrication)

110 à 185 MBq/patient

Déroulement

Prise en charge

Générale :

  • CI : femme enceinte
  • Antériorité(s)
  • Explication
  • Hydratation 48h

Particulière :

  • Traitement thyroïdoplégique : saturation de la thyroïde :
    • 200 à 400mh de perchlorate de potassium
    • 15 à 30 minutes après injection
      • (Si 200mg de perchlorate de potassium 6 à 12h après la 1ère prise)

Injection

IV direct

Délai de 3 à 6h

Acquisition

Patient :

  • Déperfuser
  • Vider la vessie
  • Installer en cabine
  • Faire retirer tout élément métallique depuis la base du cou

Salle d’examen :

  • Gamma caméra :
    • Collimateurs : parallèle BEHR, Fan Beam
    • Angulation détecteur : 180°
  • Table d’examen
    • Contention
    • Hygiène
      • Désinfection de la table et du matériel
      • Drap à usage unique

Protocole d’acquisition

Spectrométrie :

  • Pic : 159keV
  • Fenêtrage : 10 à 20%

Matrice : 128²

Zoom : 1 à 1,25

Mode :

  • Tomographie
    • A rayon fixe : équidistance des détecteurs (13,5 à 16cm)
    • 180°
    • 64 à 128 projections

Orientation patient :

  • Décubitus dorsal
  • Tête (dans la têtière) vers la machine

Conditions d’arrêt :

  • 25 à 50sec/projections

Traitement de l’image

Etude visuelle

  • Reconstruction
    • Définition des limites de l’encéphale
    • Masquage du signal extérieur au cerveau
  • Orientation 3D
  • Visualisation
    • Aspect normal : fixation symétrique en forme de virgule
    • Aspect pathologique : hypofixation

Etude quantificative

Repérage des noyaux

Sélection des 2 images transversales contenant le plus de signal

1 ROI/noyau (symétriques) + BDF (calcul : (noyau caudé –BDF moyen) / BDF moyen))

Norme > ou = 4

Recoupement de l’information

Diagnostic différentiel

Tremblements essentiels et Syndrome Parkinsonien

Maladie d’Alzheimer et démence à corps de Lewy

Paralysie supranucléaire progressive et démence fronto-temporale

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 5 Unité d’enseignement 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

UE 4.10 S5 : Explorations et traitements en médecine nucléaire

OBJECTIFS

  • Décrire les principes de réalisation et les indications des explorations scintigraphiques neurologiques et endocriniennes, des explorations de tomographie par émission de positons (TEP) et de la Radiothérapie Interne Vectorisée (RIV)
  • Faire le lien entre la physiopathologie des systèmes explorés et les mécanismes de fixation des radiopharmaceutiques utilisés
  • Analyser les images produites : identifier les informations susceptibles de mener à de faux positifs ou négatifs

ECTS : 2

ELEMENTS DU CONTENU

Explorations étudiées :

  • Scintigraphie cérébrale
  • Scintigraphies endocriniennes
  • Explorations par tomographie à émission de positons

Pour chacun des examens :

  • Indications
  • Préparation du patient
  • Description et indication du radiopharmaceutique
  • Modalités de préparation et calcul des activités administrées
  • Modalités d’administrations
  • Réalisation des examens : paramètres d’acquisition – mise en place du patient – déclenchement des acquisitions
  • Traitement des informations acquises
  • Dosimétrie et radioprotection
  • Information au patient et son entourage
  • Cas particuliers de la pédiatrie

La radiothérapie interne vectorisée : les indications et protocoles

Dosimétrie et radioprotection Information au patient et son entourage

Contrôles qualité

Gestion des risques appliquée à la médecine nucléaire

MODALITE D’EVALUATION ECRITE

  • Evaluation écrite ou orale des connaissances

CRITERES D’EVALUATION

  • Exactitude des connaissances.
  • Pertinence des argumentations
  • Respect des procédures