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COURS Non classé SEMESTRE 3 Unité d’enseignement 2.3 : Anatomie tête et cou, système nerveux central

UE 2.3 : Anatomie tête et cou, système nerveux central

OBJECTIFS

  • Acquérir les connaissances anatomiques indispensables à la mise en oeuvre des différentes méthodes de diagnostic et de traitement
  • Acquérir une représentation spatiale des structures anatomiques
  • Faire les liens avec les explorations d’imagerie

ECTS : 3

ELEMENTS DU CONTENU

Pour chaque territoire :Tête et cou . Système nerveux central

Anatomie descriptive, topographique, fonctionnelle et de surface
Ostéologie, arthrologie, myologie, vascularisation et innervation
Organes, glandes et cavités
Notions : d’histologie, cytologie, organogénèse
Radioanatomie :

  • Repérage dans l’espace
  • Les plans céphaliques de références
  • Identification des structures
  • Description des rapports de voisinage

MODALITE D’EVALUATION ECRITE

  • Evaluation écrite des connaissances

CRITERES D’EVALUATION

  • Exactitude des connaissances
  • Justesse dans l’utilisation des concepts
  • Capacité d’analyse d’une situation
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COURS Non classé SEMESTRE 3 Unité d’enseignement 2.3 : Anatomie tête et cou, système nerveux central

UE 2.3 SNC SEMIOLOGIE

Introduction

Le Système nerveux est le centre de régulation et de la communication de l’organisme. Il est responsable avec le système endocrinien du maintien de l’homéostasie de l’organisme.

Il a pour fonction de :

  • Réceptionner l’information sensorielle sous forme de stimuli
  • intégrer : traitement de l’information sensorielle et détermination de l’action à entreprendre.
  • Transmettre une réponse motrice ou sécrétrice

 

Missions du système nerveux

Subdivision anatomique

Le Système Nerveux est divisé en deux parties.

  • Le SNC :

L’encéphale et ses différentes parties :

  • le télencéphale : hémisphères cérébraux
  • le diencéphale : axe hypothalamo hypophysaire
  • le tronc cérébral
  • le cervelet

La moelle spinale

Le rôle du SNC est de :

  • recevoir
  • d’enregistrer
  • et d’interpréter les signaux provenant de la périphérie
  • et d’organiser la réponse à envoyer.
  • Le SNP :

Les nerfs crâniens et nerfs spinaux (rachidiens)

Le rôle du SNP est :

  • de conduire jusqu’au SNC les informations issues des récepteurs périphériques de la sensibilité ou de la douleur
  • ainsi que de transmettre les ordres moteurs émis par les centres nerveux.

Il existe différents types de nerfs :

  • des nerfs afférents (ou sensitifs) qui transmettent l’influx de la périphérie au centre
  • et des nerfs efférents (ou moteurs) qui conduisent l’influx du centre à la périphérie.

Il existe également

  • le système nerveux autonome (ou végétatif ou neurovégétatif)
  • soit l’ensemble des centres et des nerfs contrôlant les viscères, les vaisseaux sanguins et les glandes.
  • Ils régulent l’homéostasie.
  • Ce système est inconscient.
  • Le SNA se divise en :

SN parasympathique qui régule le milieu intérieur en situation basale

SN sympathique qui agit en situation de stress.

  • Il mobilise l’énergie nécessaire en réponse à des situations de stress.

Histologie

On note la double spécificité du système nerveux.

Le SN est le seul système qui n’est constitué que d’un type de cellules :

  • Les cellules nerveuses ou neurone.

Les neurones sont hyperspécialisés :

  • Pas de division cellulaire donc pas de prolifération tumorale du neurone
  • Le SN a besoin d’un tissu d’environnement : la glie ou névroglie (qui prolifère en cas de tumeur cérébrale)

 

Les cellules gliales

Elles constituent le soutien du SN.

Elles assurent le lien avec les vaisseaux sanguins et apportent les nutriments essentiels au fonctionnement métabolique du SN.

  • Astrocytesce sont les cellules les plus nombreuses de l’encéphale.Elles assurent le support métabolique et la synthèse des principaux constituants du SN. Pas de rôle direct dans la transmission de l’influx nerveux. Elles ont un aspect étoilé et sont ramifiées, leur soma est volumineux. Les astrocytes participent également à la barrière hémato-encéphalique.
  • Oligodendrocytes : cellules les plus petites et sont moins nombreuses que les astrocytes. Leur rôle principal est l’élaboration de la myéline qui entoure les axones. Les cellules de Schwann sont analogues aux oligodendrocytes.
  • Microglie :petites cellules à cytoplasme peu abondant. Elles ont des propriétés de phagocytose.
  • Cellules épendymaires : Cellules cylindriques ou tubiques à noyau volumineux qui recouvrent et tapissent les cavités ventriculaires de l’encéphale et le canal central de la moëlle spinale. Joue un rôle important dans les échanges entre le liquide cérébro spinal et le parenchyme cérébral.

Terminologie :

  • partie antérieur = rostral
  • postérieur = caudal
  • inferieur = ventral
  • supérieur = dorsal

Développement du système nerveux

Elément d’embryologie – développement du SNC

Développement d’un disque embryonnaire avec prolifération des cellules embryonnaires qui donnent trois couches :

  • Ectoderme primitif qui engendre la peau et le SN
  • Mésoderme qui donne les os, les muscles, le tissu conjonctif et des dérivés génito-urinaires
  • Endoderme qui donnera l’épithélium digestif et respiratoire.

La Neurulation : de la plaque neurale au tube neural

La partie axiale de l’ectoderme primitif va former au 16ème jour après la fécondation une structure appelée la plaque neurale. Cette plaque va se déprimer sagittalement pour former la gouttière neurale.

La fermeture de la gouttière neurale (fermeture des 2 lèvres dorsalement) permet la formation vers la fin de la 3ème semaine du tube neural.

Ce tube neural devient isolé de l’ectoderme de surface. Des cellules du toit du tube neural vont migrer latéralement pour former des structures appelées crêtes neurales qui vont donner en se différenciant des ganglions spinaux postérieur des nerf rachidien ainsi que certains ganglions des nerfs crâniens sensitifs.

Développement du mésoderme para-axial : les somites

Un somite est un segment mésodermique se condensant de part et d’autre du tube neural. Chaque somite se différencie en trois parties :

  • le dermatome qui donne le derme
  • le myotome qui donne le muscle squelettique
  • le sclérotome qui donne le tissu conjonctif et osseux

 Développement de l’extrémité rostrale du tube neural

Stade à 3 vésicules à la fin de la 3ème semaine :

  • le prosoncéphale
  • le mésencéphale
  • le rhombencéphale

Stade à  5 vésicules :

  • le prosoncéphale se divise en télencéphale et diencéphale
  • le mésencéphale
  • le rhombencéphale va donner le pont et le cervelet : le métencéphale et le myélencéphale

Développement de la moelle spinale

La moelle spinale dérive de la partie caudale du tube neural. Les cellules du tube neural vont se grouper en amas et former le manteau (substance grise).
Les amas dorsaux vont former les cornes dorsales. Les amas ventraux vont former les cornes ventrales.Entre les deux, on a la région intermédiaire centrale de la moelle.

La formation du tube neural conditionne celle de l’arc postérieur de la vertèbre. Toute anomalie médullaire va entraîner une anomalie rachidienne. La plus connue est spina bifida, qui se caractérise  par l’absence de l’arc postérieur d’une ou plusieurs vertèbres, elle siège le plus souvent en région lombo sacrée.

Spina bifida occulta : la plus courante, anomalie osseuse isolée et asymptomatique.

Spina bifida aperta : plus grave, présence d’une hernie appelée méningocèle ; hernie du sac méningé  rempli de liquide cérébro-spinal.

Méningomyélocèle : moëlle dans le sac hernière.

 

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UE 2.3 LE SYSTEME LIQUIDIEN

Le liquide cérébro-spinal

Caractéristiques

  • Liquide limpide et incolore,
  • son volume est constant, 140 mL pour les espaces qui contiennent du lcs,
  • 25 mL dans les ventricules,
  • ph = 7,35
  • Le corps humain produit 400 à 500 ml par 24 h
  • Sa constitution chimique est proche de celle du plasma sanguin

Circulation

circulation

  • Secréter par les plexus choroïde des ventricules latéraux, il passe ensuite dans le 3ème ventricule à travers le foramen inter ventriculaire ou trou de Monro. Dans le 3ème ventricule, ce liquide se mélange entre celui créer par les ventricules latéraux et ce dernier. Passe ensuite en travers de l’aqueduc du mésencéphale pour arriver dans le V4. Une partie du produit va continuer vers la moelle spinale. Une autre partie va rejoindre les espaces sub-arachnoïdiens en passant par les ouvertures médianes ou trou de Magendie et par les récessus latéraux appeler trou de Louchka va rejoindre la citerne cerebello médullaire.
  • Une partie du produit va se diriger dans l’espace sub arachnoïdien du cervelet vers la citerne de la grande veine cérébrale. L’autre partie va rejoindre les espaces sub arachnoïdien de l’encéphale et de la moelle spinale. Ce liquide est résorbé dans le Système veineux à travers les granulations arachnoïdiennes de Pacchioni. Au niveau de la moelle spinale il est résorbé au niveau des plexus vertébraux et intervertébraux

Rôle du LCS

  • Protection du système nerveux central et maintien de la stabilité hydraulique environnante en s’opposant aux a coup des battements artériels.
  • Rôle nutritif puisque ils assurent les apports nutritif au niveau des neurones, permet aussi l’élimination de l’excrétion des neurones

Le système ventriculaire

V4

  • C’est une cavité comprise entre le tronc cérébral et le cervelet
  • Son extrémité supérieure communique avec l’aqueduc du mésencéphale
  • Son extrémité inférieure se prolonge par le canal central de la moelle spinale appelé aussi épendyme
  • Forme oblongue (plus long que large) mesure 35 mm de hauteur et 16 mm de largeur
  • Il présente une paroi antérieur au on appelle la fosse rhomboïde et une paroi postérieur appelée le toit du 4ème ventricule

Fosse rhomboïde

  • De forme losangique, elle est constitué par les faces postérieurs du métencéphale et la moitie supérieur du myélencéphale
  • Cette face est divise en 2 parties symétriques par le sillon médian (postérieur)

Toit du v4

  • Présent 2 versants triangulaire, forme par les voiles médullaires supérieurs et les voiles médullaires inferieurs :

(Valvules de Vieussens pour le sup)
Lamelle de substance blanche tendue entre les 2 pédoncules cérébelleux supérieurs, il se prolonge par un cordon appelé le frein du voile médullaire sup

Valvule de tarin ou voile médullaire info
Lamelle épithéliale tendue entre les 2 pédoncules cérébelleux info.
Sa partie info se prolonge avec la toile choroïdienne du v4 et cette partie info est percée par l’ouverture médiane du v4 (trou de Magendie).

v3

  • Cavité impair et médiane situe dans le diencéphale
  • Il présente 2 parois latérales, un toit et un plancher et 2 bords (ant et post)

Toit

  • Il est forme d’une couche d’épendyme, tendu entre le bord supérieur des parois latérales et ce toit est recouvert par la toile choroïdienne du v3

Plancher

  • Constitue de bas en haut
  • Former de l’infundibulum, du tuber cinerum, du chiasma optique, le corps mamillaire et le tegmentum du mésencéphale

Le bord antérieur
Constitue par la lame terminale qui unit le corps calleux à la commissure antérieur

Le bord postérieur
est constitué par le Corps pinéal, la commissure postérieure et l’aqueduc du mésencéphale

Les parois latérales
Chaque paroi est forme par la face médiale des 2/3 tiers antérieur du thalamus et par l’hypothalamus
Et ses parois sont unies entre elle par l’adhérence interthalamique ou commissure grise

Cavité du v3

Présente de nombreux récessus :

  • Récessus optique : Situé au-dessus du chiasma optique
  • Récessus infundibulaire : Situé dans la tige pituitaire
  • Récessus pinéal : En avant de la glande pinéal
  • Récessus supra pinéale : Au-dessus de la glande pinéale

Les ventricules latéraux

  • Ce sont une cavité paire et symétrique situe dans la partie inferieur et médial d’un hémisphère cérébral
  • Sépare par une paroi, le septum pellucidum
  • Arciforme a concavité antero-inferieur et ils entourent le thalamus
  • Chaque ventricule latéral présente une partie centrale ou corps et 3 diverticules appelés cornes frontal, occipital et temporal

Corps

  • Partie moyenne du ventricule latéral, elle répond au thalamus et au noyau caudé
  • Elle est aplati de haute en bas et contient une partie des plexus choroïdes du ventricule latéral
  • Le bord médial du corps présente en avant le foramen inter ventriculaire qui est situé entre une colonne du fornis et le thalamus

Corne frontal

  • Partie antérieur du ventricule latéral, situe dans le lobe frontal
  • et elle prolonge le corps du ventricule en avant du foramen inter ventriculaire
  • Elle présente 3 faces :

Supérieur : Constitué par la face inferieur du genou du corps calleux.

Inférieur : Est formé par la tête du noyau caudé  et la face supérieure du rostrum du corps calleux.

Médiale : Répond au septum pellucidum et à la colonne du fornis.

Corne temporale

Partie inférieure du ventricule latérale, situe dans le lobe temporale, longue et arciforme, sa face inferieur est formée par la face inferieur du corps calleux et la queue du noyau cause, sa face latérale est formée par le tapetum du corps calleux (ex d’association) et sa paroi inferieur répond à l’hippocampe

Corne occipital

Partie postérieur du ventricule lat, situé dans le lobe occipital, dimension variable et asymétrique et elle peut être inexistante

Carrefour ventriculaire

  • Zone de communication des 3 cornes des ventricules latéraux,
  • ses parois sont limites en avant par le thalamus et le corps du noyau caudé
  • En dedans par la fissure transverse du cerveau ou fonte de Bichat (à ce niveau les plexus choroïdes sont très développes et prennent le nom de glomus), latéralement limite par les fibres du corps calleux

Les espaces liquidiens externes

Les citernes sub arachnoïdiennes

Partie élargie de l’espace sub arachnoidien, au nombre de 10 et communique entre elle par l’espace sub arachnoidien

La citerne de la face latérale du cerveau

  • Situe au niveau du sillon latéral du cerveauet elle contient l’artère cérébrale moyenne

La citerne péri calleuse
Situe sur la face supérieure du corps calleux

La citerne de la lame terminale 
Situe à la partie sup de la lame terminale

La citerne chiasmatique

En avant du chiasma optique, contient les artères cérébral ant et l’artère communicante ant

La citerne interpedonculaire
Central situe à la vase de l’encéphale
Limite en avant par le chiasma optique
En arrière par les faces ant du mésencéphale et du métencéphale
En bas par l arachnoïde tendu entre les 2 lobes temporaux
Elle contient les artères carotides internes au niveau de leur division et les artères communicante postérieur

La citerne ambiante
Situé autour du mésencéphale, délimite par le cervelet, la lame coliculaire et le corps pinéal

La citerne dans la grande veine cérébral ou citerne quadri geminal
Situe entre cerveau et cervelet, limite en avant le corps pinéal et les coliculis
En haut par le splenium du corps calleux
En bas de la face sup du cervelet et les pédoncules cérébelleux sup

La citerne pontique
Situe entre métencéphale en arrière et partie basilaire de l’occipital en avant

La citerne cerebello médullaire latérale
Regard de l’olive bulbaire

La citerne cerebello médullaire postérieur, ou grande citerne
Plus vaste des citernes, limitées en avant par le myélencéphale, en arrière par l’arachnoïde tendue entre le myélencéphale et le cervelet
En bas par le myélencéphale, en haut par le ver mis et les tonsilles cérébelleuses, contient les vaisseaux cérébelleux inf.

 

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UE 2.3 LA CONFIGURATION EXTERNE ET INTERNE DU TELENCEPHALE

Configuration externe

Introduction

Le cerveau repose sur les fosses cérébrales antérieure et moyenne ainsi que la tente du cervelet. Il comprend deux parties :

  • Le diencéphale
  • Le télencéphale

Le télencéphale

  • Est une masse ovoïde à grosse extrémité postérieure
  • Formée de deux parties symétriques :
  • Les hémisphères cérébraux droit et gauche.
  • Ils sont séparés par la fissure longitudinale du cerveau dans laquelle chemine la faux du cerveau.
  • Ces deux hémisphères sont réunis par les commissures interhémisphériques.

 

La surface du télencéphale est parcourue par des sillons.

Ils peuvent être divisés en trois catégories :

  • Sillons primaires : existent chez tout le monde, délimitent les lobes
  • Sillons secondaires : variables d’un individu à l’autre, limitent les gyri   (circonvolutions)
  • Sillons tertiaires : variables d’un individu à l’autre

Chaque hémisphère est divisé en trois faces :

  • Latérale ou externe
  • Inféro médiale ou interne
  • Base ou face inférieure

 

Sillons

Face externe  

Sillon latéral : (scissure de Silvius) sillon profond. Sépare le lobe temporal des lobes frontaux et pariétaux (en haut).

Sillon central : (scissure de Rolando) sépare le lobe frontal en avant du lobe pariétal en arrière.

Sillon pariéto occipital : Scissure perpendiculaire externe et interne. Sépare le lobe pariétal du lobe occipital.

Face interne

Sillon cingulaire : scissure calloso-marginale. Parallèle au corps calleux. Chemine au dessus du gyrus cingulaire et se verticalise vers le haut en arrière du sillon central.

Sillon central : Déborde assez peu à la face interne et fait un crochet sur cette face interne.

Sillon pariéto occipital : Très profond et s’anastomose avec le sillon calcarin ou scissure calcarine.

Sillon calcarin : terminaison des radiations optiques.

Lobes

Il existe 5 lobes : temporal, pariétal, occipital, frontal, lobe de l’insula.

Lobe frontal

S’étend du pôle frontal en avant jusqu’au sillon central. Il comprend trois gyri majeurs :

  • Gyrus frontal supérieur
  • Gyrus frontal moyen
  • Gyrus frontal inférieur

Les gyri supérieur et moyen sont séparés par le sillon frontal supérieur.

Les gyri moyen et inférieur sont séparés par le sillon frontal inférieur.

Le gyrus frontal inférieur

  • Peut être divisé en 3 parties,
  • Séparées par le sillon latéral.
  • Ce sont les parties operculaire, triangulaire, orbitaire.

Il existe un gyrus en avant du sillon central : gyrus précentral.

Ce gyrus précentral

  • Est lui-même limité en avant par le sillon précentral.

Lobe pariétal  

  • En arrière du sillon central et en avant du sillon post central,
  • Gyrus post central.
  • Les gyri post central et précentral forment la zone centrale du cerveau.

Derrière le sillon post central

  • Se trouvent le gyrus pariétal supérieur et le gyrus pariétal inférieur.
  • Ces deux gyri sont séparés par le sillon intrapariétal.

Le gyrus supramarginal est situé à l’extrémité du sillon latéral.

Le gyrus angulaire est le plus ventral des gyri postérieurs.

Lobe temporaL

Sur la face externe, il y a trois gyri principaux :

  • Gyrus temporal supérieur
  • Gyrus temporal moyen
  • Gyrus temporal inférieur

Ils sont séparés par le sillon temporal supérieur et le sillon temporal inférieur.

A la face médiale, sillon appelé sillon de l’hippocampe ou gyrus hippocampique => circonvolution T8

Lobe occipital

  • Traversé par le sillon occipital transverse et le sillon calcarin.
  • Ces derniers délimitent avec le sillon pariéto occipital une zone appelée cunéus.

Lobe de l’insula

  • Territoire à la surface latérale de l’hémisphère qui pendant le développement a une croissance ralentie et se retrouve recouvert par les territoires voisins qui eux ont une croissance plus rapide.
  • Les régions de l’hémisphère qui recouvrent l’insula se retrouvent sous le nom d’opercule.

Il existe trois opercules :

  • Frontal
  • Parietal
  • Temporal

Ils sont séparés par le sillon latéral. L’insula a une forme grossièrement triangulaire limitée surs ses 3 côtés par le sillon circulaire de l’insula.

Gyrus cingulaire

  • Il entoure le corps calleux.
  • Il se continue en arrière du corps calleux par une région appelée isthme et par le gyrus parahippocampique.
  • Ces trois régions réunies forment le gyrus limbique (cingulaire, isthme, parahippocampique).
  • Ce gyrus limbique est séparé du lobe frontal et du lobe pariétal par le sillon cingulaire (scissure callosomarginale).

Notion de systémisation

Le cortex cérébral est un patchwork de régions cérébrales spécialisées assurant des fonctions primaires => aires corticales. (Classification de Broadmann).

Ces aires sont reliées entre elles par des faisceaux d’association qui les rendent interdépendants.

Rôle des différents lobes

Lobe frontal

  • Motricité volontaire
  • Expression du langage
  • Organisation intellectuelle
  • Comportement
  • Olfaction
  • Douleur physique et psychique

Lobe pariétal

  • Sensibilité
  • Langage
  • Fonction visio spatiale
  • Représentation corporelle

Lobe temporal

  • Audition
  • Langage
  • Mémoire
  • Goût

Lobe occipital

  • Vision

Configuration interne

Le télencéphale où chaque hémisphère est recouvert d’une lame de substance grise appelée le cortex et comprend également des noyaux gris situés à la base : corps strié (noyau lenticulaire et noyau caudé). Chaque hémisphère est parcouru par des faisceaux de substance blanche appelés fibres de projection, commissure ou faisceau d’association.

Le corps strié

Le noyau caudé

En forme de fer à cheval enroulé autour du thalamus.

On lui décrit trois parties :

  • La tête (partie antérieure renflée)
  • Le corps (partie moyenne)
  • La queue (partie inférieure)

La tête

  • Située rostralement par rapport au thalamus.
  • Limite latéralement la corne frontale du ventricule latéral et médialement le bras antérieur de la capsule interne.

Le corps

  • Fait suite à la tête au niveau du foramen interventriculaire et s’enroule autour du thalamus.
  • En rapport médialement avec le corps du ventricule latéral et latéralement avec le bord postérieur de la capsule interne.

La queue

  • Elle est effilée, en rapport caudalement avec le trigone du fornix (commissure interhémisphérique) et ventralement avec la corne temporale du ventricule latéral.
  • Son extrémité antérieure est contiguë au corps amygdaloïde (noyau dont une partie est un relais dans les voies olfactives et dont l’autre partie appartient au système limbique).

Noyau lenticulaire

Il a une forme pyramidale dont la base est latérale et le sommet médial. Divisé en deux parties :

  • Putamen (partie latérale)
  • Pallidum (partie médiale)

Le pallidum se divise en :

  • Globus pallidus médial
  • Globus pallidus latéral

Sa face latérale répond de la superficie à la profondeur :

  • Au cortex du lobe de l’insula
  • A la capsule extrême
  • Au claustrum ou avant-mur
  • A la capsule externe

Sa face antéromédiale limite le bras antérieur de la capsule interne.

Sa face postéromédiale limite le bras postérieur de la capsule interne.

Rôle du corps strié

Néostriatum

  • Noyau caudé & putamen
  • Partie du corps strié qui reçoit les afférences

Paleostriatum

  • Correspond au pallidum
  • Partie du corps strié qui envoie les efférences

Le corps strié contrôle :

  • La programmation
  • L’initiation du mouvement et les ajustements posturaux
  • Il assure la régulation du système nerveux végétatif durant le mouvement et il contrôle le tonus.

 

Autres noyaux  gris centraux : claustrum ou avant-mur

Bande de substance grise comprise entre le putamen et l’insula

Substance blanche

On distingue trois types de fibres :

Fibres de projection qui associent le cortex cérébral et les structures sous-jacentes

Les commissures : fibres qui associent les deux hémisphères

Les faisceaux d’association : faisceaux qui associent des régions corticales à l’intérieur du même hémisphère

Fibres de projection

Définition

Elles unissent le cortex et les centres sous-corticaux. Les voies descendantes partent des différents territoires corticaux et se réunissent en éventail pour former la capsule interne. Les fibres ascendantes traversent la capsule interne et éclatent comme une gerbe. Ainsi, les fibres ascendantes et descendantes forment une couronne rayonnante appelée corona radiata.

Les fibres ascendantes et descendantes traversent les autres capsules.

Les capsules

Les fibres de projection passent au travers des noyaux gris centraux en formant 3 faisceaux ou capsules.

La capsule interne est comprise entre : en dedans, thalamus et noyau caudé et en dehors, noyau lenticulaire.

On peut la diviser en 5 parties :

  • Le bras antérieur (entre la tête du noyau caudé et le noyau lenticulaire)
  • Le genou (zone de jonction entre les deux bras)
  • Le bras postérieur (entre le thalamus et le noyau lenticulaire)
  • La partie sous-lenticulaire
  • La partie rétro-lenticulaire

la capsule externe passe entre le noyau lenticulaire en dedans et le claustrum en dehors.

La capsule extrême est comprise entre le claustrum en dedans et le lobe de l’insula en dehors.

La voie pyramidale ou voie de la motricité volontaire entre le genou et le bras postérieur de la capsule interne.

Commissures inter hémisphériques

Corps calleux

  • Une extrémité antérieure effilée appelée rostrum (bec du corps calleux)
  • Une partie coudée appelée genou
  • Une partie principale ou corps, forme le toit des ventricules latéraux
  • Une extrémité postérieure, épaisse : splénium ou bourrelet

La face ventrale du corps donne insertion au septum pellucidum (membrane qui sépare les 2 ventricules latéraux) en avant et en arrière au corps du fornix (trigone).

Le fornix

Constitué d’un corps et de deux extrémités bifurquées et arciformes : colonnes en avant et piliers en arrière.

Le corps repose sur la toile choroïdienne du plancher des ventricules latéraux.

Sa face dorsale répond au septum pellucidum et au corps calleux.

Les colonnes limitent les foramen interventriculaires et se terminent dans le corps mammillaire.

Les piliers se terminent dans l’hippocampe.

La commissure antérieure

C’est un cordon situé à la paroi antérieure du V3 en avant des colonnes du fornix. Elle unit les lobes temporaux droit et gauche et unit également les tractus olfactifs.

La commissure postérieure

Située dans la paroi postérieure du V3.

Les faisceaux d’association

  • Fibres en U : associent des aires corticales adjacentes
  • Cingulum : faisceau d’association du système limbique
  • Faisseaux longitudinal inférieur : unit lel obe temporal et le lobe occipital d’un même hémisphère
  • Faisseaux longitudinal supérieur : unit le lobe frontal aux lobes occipital et temporal

 

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UE 2.3 LE DIENCEPHALE

Introduction

Partie de l’encéphale qui unit le tronc cérébral (mésencéphale) aux hémisphères cérébraux. Cette partie est creusée d’une cavité appelée 3ème ventricule et comprend 3 parties :

  • Thalamus
  • Hypothalamus
  • Subthalamus

 

Thalamus

Configuration externe

C’est un noyau dont la forme est ovoïde à grosse extrémité postérieure. Il mesure 4 cm de long, 2cm de large et 2,5 cm de hauteur.

Le grand axe du thalamus forme avec l’axe du thalamus controlatéral un angle de 60° dorsalement. Les pôles antérieurs sont plus proches de la ligne médiane que les pôles postérieurs.

Il présente 4 faces et 2 extrémités :

  • Face dorsale (face supérieure)

Cette face est limitée médialement par l’habenula (appartient à l’épihypothalamus) et c’est un relai dans les voies olfactives.

Limitée latéralement par le sillon thalamo-strié (qui sépare le thalamus et le noyau caudé); cette face est divisée par un sillon en forme de « S » majuscule appelé fissure choroïdienne.

  • Face ventrale (face inférieure)

Cette face répond à l’hypothalamus, au subthalamus et à la structure du mésencéphale appelée tegmentum (partie génétique la plus ancienne du mésencéphale).

  • Face médiale

Limitée dorsalement par l’habenula et ventralement par le sillon hypothalamique.

Dans 80% des cas, on retrouve sur cette face l’adhérence interthalamique (ou commissure grise) qui relie cette face à la face médiale du thalamus controlatéral.

Cette adhérence (ou commissure) ne contient aucune fibre nerveuse (aucune communication entre les deux thalamus)

  • Face latérale

Elle constitue la limite médiale du bras postérieur de la capsule interne.

Extrémité rostrale (pôle antérieur)

Forme la limite caudale du foramen inter ventriculaire (trou de Monro) qui permet la communication entre les ventricules latéraux et le 3ème ventricule (V3).

L’extrémité caudale (pôle postérieur appelé également pulvinar)

Surplombe les corps géniculés ou genouillés et répond à la capsule interne.

Configuration interne

Noyau essentiellement formé de substance grise et composé de plusieurs noyaux.

Rôle du thalamus

  • Le thalamus est en quelque sorte la porte d’entrée du cortex cérébral.
  • Réception des informations provenant des voies nerveuses de la sensibilité (toucher, douleur, position du corps dans l’espace)
  • Transmission des données au cortex cérébral
  • Réception des informations en provenance du cervelet concernant l’équilibre et l’orientation du corps dans l’espace.
  • Transmission des données au cortex moteur
  • Établissement de connexions avec le système limbique : partie du cerveau qui comprend la circonvolution de l’hippocampe et celle du corps calleux (zone de substance blanche qui permet de relier les 2 hémisphères cérébraux). Cette zone du cerveau est impliquée dans les phénomènes émotionnels et la mémoire.
  • Liaison nerveuse avec une partie du cortex du cerveau où sont exercées des fonctions d’intégration complexes des informations sensitives et motrices. (cortex associatif

 

Hypothalamus

Configuration externe

Il présente :

  • une face médiale

Forme la partie rostro-ventrale de la paroi latérale du V3

  • une face inférieure

Elle répond d’avant en arrière au chiasma optique à une structure qu’on appelle tuber cinerum (substance grise) et les corps mamillaires.

  • une face supérieure

Constituée par le sillon hypothalamique.

  • une face rostrale ou paroi rostrale du V3.
  • une face latérale qui répond d’avant en arrière au tractus optique, à la capsule interne et au subthalamus.

Configuration interne

 

Cet hypothalamus est constitué de nombreux noyaux toutefois il peut le diviser en 3 parties :

  • hypothalamus rostral : fonction endocrine.
  • hypothalamus moyen ou intermédiaire : relation directe avec l’hypophyse.
  • hypothalamus caudal : intervient dans la mémoire ; appartient au système limbique.

Le corps mamillaire appartient à hypothalamus caudal.

Rôle de l’hypothalamus

Il contrôle le système nerveux végétatif en influençant les phénomènes concernant au maintien de la constance du milieu intérieur et en adoptant ainsi le fonctionnement des organes aux besoins du corps.

C’est le centre d’intégration du système nerveux autonome.

Subthalamus

Configuration externe

Zone de transition comprise entre le thalamus dorsalement et l’hypothalamus rostralement; le métathalamus (corps géniculés) caudalement, le mésencéphale ventralement et la capsule interne latéralement.

Configuration interne

Formé de plusieurs noyaux.

Le diencéphale comprend une glande appelée épiphyse ou corps pinéal, glande peu volumineuse, pèse 150 mg, situé en arrière du 3ème ventricule et sécrète la mélatonin

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COURS Non classé SEMESTRE 3 Unité d’enseignement 2.3 : Anatomie tête et cou, système nerveux central

UE 2.3 LES NERFS CRANIENS

Introduction

  • Il existe douze paires de nerfs crâniens.
  • Pour chaque nerf, on doit distinguer l’origine réelle de l’origine apparente.
  • L’origine réelle se situe au niveau du nerf crânien ou au niveau de l’encéphale
  • L’origine apparente est le point d’émergence au niveau du tronc cérébral.
  1. olfactif
  2. optique
  3. oculomoteur
  4. trochléaire
  5. trijumeau
  6. abducens
  7. facial
  8. vestibulocochléaire
  9. glossopharyngien
  10. vague
  11. accessoire
  12. Hypoglosse

Noyaux des nerfs crâniens                               

  • Répartis en six colonnes.
  • Les noyaux les plus proches de la ligne médiane sont les noyaux moteurs.

Somatomoteur (+proche)

Viscéromoteur (3 colonnes)

Puis 3 colonnes de noyaux sensitifs.

Les nerfs crâniens

Nerf olfactif I :

Origine :

Épithélium olfactif situé au niveau du bord supérieur du cornet nasal supérieur et au niveau de la face correspondante du septum nasal.

Cet épithélium olfactif est composé de deux types de cellules :

  • cellules de soutien
  • cellules sensorielles : leurs prolongements, en s’unissant, vont former les nerfs olfactifs.

Trajet :

  • traversent les orifices de la lame criblée pour rejoindre le bulbe olfactif.
  • Dans le bulbe, les prolongements se terminent au niveau des glomérules olfactifs.

Nerf optique II :

Origine :

Fibres nerveuses de la rétine qui se dirigent en faisceau vers la papille ou tête du nerf optique où ils se réunissent pour former le nerf optique.

Trajet :

  • Quitte le globe oculaire entouré par des méninges et atteint la cavité crânienne par le canal optique.
  • Au niveau de la base du diencéphale, il constitue avec le nerf optique contro-latéral le chiasma optique.
  • A partir du chiasma, les fibres prennent le nom de tractus optique.
  • Les deux tractus optiques contournent les pédoncules cérébraux et atteignent les corps géniculés latéraux.
  • Avant sa terminaison dans le corps géniculé, le tractus optique donne deux racines :
    • une racine latérale allant vers le corps géniculé latéral
    • une racine médiale allant vers les colliculi supérieurs
  • Au niveau du corps géniculé latéral naît la radiation optique qui se termine dans le lobe occipital au niveau du sillon calcarin.

Nerf oculomoteur III :

Origine :

Réelle => colliculus supérieur

Apparente => mésencéphale au niveau du plancher de la fosse interpédonculaire (espace perforé postérieur) au niveau du bord médial du pédoncule cérébral.

Trajet :

  • se dirige en haut, en avant et en dehors des processus clinoïdes postérieurs,
  • chemine dans le sinus caverneux
  • et pénètre dans l’orbite par la fissure orbitaire supérieure.
  • Ils se divisent alors en une branche sup et une branche inf.

Rôle :

Moteur.

Il joue un rôle sur les muscles oculomoteurs et releveurs de la paupière. Il a également un rôle végétatif (rôle constricteur de l’iris).

Nerf trochléaire IV :

Origine :

Réelle => colliculi inférieurs

Apparente => seul nerf à sortir de la face dorsale du tronc cérébral

Trajet :

  • se dirige en dehors et en avant, contourne le pédoncule cérébral,
  • chemine dans le sinus caverneux et pénètre dans l’orbite par la fissure orbitaire supérieure.
  • Sa terminaison est au niveau du muscle oblique supérieur.

Rôle :

Moteur pur.

Nerf trijumeau V

Origine :

Réelle => noyau du trijumeau divisé en trois parties :

  • mésencéphalique
  • métencéphalique ou pontique (principale)
  • spinale

Apparente => 1/3 supérieur du métencéphale (ou pont) où il nait par deux racines :

  • externe (grosse et sensitive)
  • interne (petite et motrice)

Trajet :

La racine sensitive se divise en trois branches :

  • nerf ophtalmique : pénètre dans le crâne par la fissure orbitaire supérieure
  • nerf maxillaire : pénètre dans le crâne par le foramen rond
  • nerf mandibulaire : pénètre dans le crâne par le foramen ovale

Ces trois branches ont leur corps cellulaire dans le ganglion trigeminal

  • nerf ophtalmique : terminaison dans la région frontale et à la partie médiale de la paupière supérieure
  • nerf maxillaire: 1/3 moyen de la face
  • nerf mandibulaire : (nerf mixte) moteur pour les muscles masticateurs, sensitif pour les téguments, dents et muqueuses de la mandibule.

Fibres motrices ; branche qui suit le nerf mandibulaire. Sa terminaison se situe au niveau des muscles temporaux, masseter, mylohyoïdien.

Nerf abducens VI

Origine :

Réelle => métencéphale au niveau du plancher du V4

Apparente => sillon bulbopontique au dessus de la pyramide bulbaire

Trajet :

  • en haut, en avant et en dehors.
  • Traverse le sinus caverneux et pénètre dans l’orbite par la fissure orbitaire supérieure.
  • Terminaison : muscle droit externe.

Nerf facial VII

Origine :

Réelle => noyaux dans le métencéphale

Apparente => sillon bulbopontique en dehors du VI et en dedans du VIII

Trajet :

  • en haut, en avant et en dehors.
  • Il traverse le méat acoustique interne.
  • Ils atteignent le corps géniculé.
  • Ils passent ensuite par le foramen stylomastoïdien et se terminent dans la parotide.

Innervation :

Moteur pour les muscles peauciers de la face

Nerf intermédiaire de Wrisberg VII bis

Origine :

Réelle => noyau dans le plancher du 4èe ventricule

Apparente => sillon bulbopontique en dehors du VIII

Trajet et terminaison :

Même que le nerf VII

Rôle :

Sensoriel, végétatif et sensitif

Permet les sécrétions nasales, lacrymales et salivaires

Nerf vestibulocochléaire VIII

Origine :

Nerf afférent qui naît par deux racines :

  • cochléaire (ouïe)
  • vestibulaire (équilibre)

La racine cochléaire naît du ganglion spinal (bandes de corps cellulaire qui suivent l’enroulement de la spirale de la cochlée).

  • Ces fibres se réunissent pour former le tractus spiral criblé au niveau du méat acoustique interne.
  • Le tractus traverse ensuite ce méat acoustique interne et il se termine dans le myélencéphale au niveau de l’angle ponto cérébelleux.
  • La racine vestibulaire naît dans le ganglion vestibulaire au niveau du méat acoustique interne.
  • Les prolongements de ses fibres s’unissent pour former une racine qui se termine dans le myélencéphale.
  • Une partie des fibres gagne le cervelet par le pédoncule cérébelleux inférieur.

Nerf glossopharyngien IX

Origine :

Réelle => noyau situé dans la partie basse du plancher du 4ème ventricule

Apparente => myélencéphale, en arrière de l’olive bulbaire

Trajet :

  • en avant et en dehors, sort du crâne par le foramen jugulaire (trou déchiré supérieur),
  • descend jusqu’à la base de la langue.

Rôle :

Sensoriel dans le goût : sensation amère et douce.

Nerf sensitif au niveau du nasopharynx, de la caisse du tympan et du pharynx buccal.

=> Réflexe nauséeux et réflexe de déglutition

  • rôle moteur : constriction du pharynx
  • rôle végétatif : innervation de la parotide
  • rôle sur les barorécepteurs et chemorécepteurs des sinus carotidiens : régulation de la pression artérielle.

Nerf vague X

Origine :

Réelle => plancher du V4

Apparente => myélencéphale, en arrière de l’olive bulbaire entre le IX et le XI

Trajet :

  • en dehors, en avant et en haut
  • Sort du crâne par le foramen jugulaire
  • descend verticalement, traverse le thorax, pénètre dans l’abdomen et se termine en de nombreuses branches cervicales, thoraciques et abdominales.

C’est le nerf parasympathique le plus important de l’organisme.

Rôles :

  • moteur pour les muscles constricteurs du pharynx
  • sensitif pour la peau du pavillon de l’oreille, sensibilité du MAE et de la muqueuse laryngo-pharyngée.
  • sensoriel : goût
  • végétatif : coeur, poumons, digestif, sécrétion gastrique et biliaire, contrôle de la pression artérielle.

Nerf accessoire XI

Origine :

Réelle => racine C1 jusqu’à la racine C5/C6.

Les racines nerveuses émergent des faces latérales de la moelle spinale entre les racines dorsales et ventrales.

Trajet :

  • chemine le long de la moelle spinale,
  • pénètre dans le crâne par le foramen magnum
  • et se termine au niveau du myélencéphale.

Rôle :

  • moteur pour le muscle sterno cléïdo mastoïdien
  • moteur pour le trapèze

Nerf hypoglosse XII

Origine :

Réelle => plancher du V4

Apparente => myélencéphale, sillon préolivaire (entre pyramide et olive bulbaire)

Trajet :

  • Le nerf quitte le crâne par le canal du nerf hypoglosse (canal condylien antérieur)
  • et se termine à la face latérale de la langue
  • et innerve les muscles de la langue.
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COURS Non classé SEMESTRE 3 Unité d’enseignement 2.3 : Anatomie tête et cou, système nerveux central

UE 2.3 LE TRONC CEREBRAL ET LE CERVELET

Se trouve à l’étage sous tentoriel.

Tronc cérébral généralités

Structure de transition entre la moelle spinale et le cerveau. Il est formé de trois étages (de bas en haut) :

  • myélencéphale (ou moelle allongée, ou bulbe rachidien)
  • métencéphale (ou pont, ou protubérance annulaire)
  • mésencéphale

Le cervelet est situé en arrière du tronc cérébral auquel il est relié par 3 paires de pédoncules cérébelleux.

  • Les pédoncules inférieurs se connectent au niveau du myélencéphale.
  • Les pédoncules moyens sont reliés au métencéphale.
  • Les pédoncules supérieurs sont situés à la jonction métencéphale / mésencéphale.

Le tronc cérébral contient :

  • toutes les voies ascendantes et descendantes
  • des noyaux propres au tronc cérébral, des noyaux de nerfs crâniens
  • la substance réticulée : réseau de neurones intercalés entre les structures précédentes. Elle soutient l’activité corticale et contrôle le tonus.

 

Configuration externe du tronc cérébral

Myélencéphale

Structure et morphologie proche de la moelle spinale.

Limite inférieure : Jonction avec la moelle spinale au-dessus de la première racine cervicale.

Limite supérieure : Sillon bulbopontique ou bulboprotubéranciel. Le myélencéphale mesure 3 cm de haut, est incliné vers l’avant sagitalement et présente 4 faces : ventrale, 2 latérales et 1 dorsale.

La face ventrale est parcourue par la fissure médiane ventrale ou sillon médian antérieur. Cette fissure sépare les cordons ventraux ou pyramides bulbaires.

Dans les pyramides bulbaires chemine la voie pyramidale (voie de la motricité volontaire).

Cette face ventrale s’élargit dans sa partie supérieure et est limitée par les sillons latéraux ventraux et/ou préolivaires d’où émerge le nerf hypoglosse (paire XII).

Les olives bulbaires occupent pratiquement la moitié supérieure de cette face ventrale. Les faces latérales sont comprises entre les sillons latéraux ventraux et latéraux dorsaux.

Des sillons latéraux dorsaux émergent de bas en haut :

  • le nerf accessoire (XI) ou nerf spinal
  • le nerf vague (X) ou pneumogastrique
  • le nerf glossopharyngien (IX)

La face dorsale est parcourue par le sillon médian dorsal postérieur séparant les cordons dorsaux. Les cordons dorsaux sont marqués par la saillie des noyaux graciles et cunéiformes (Goll et Burdack). Ces noyaux dont le relais des voies sensitives proprioceptives.

Les cordons semblent s’écarter par les pédoncules cérébelleux inférieurs.

Métencéphale ou pont

Allongé transversalement d’un hémisphère cérébelleux à l’autre, il fait saillie en avant dans le plan sagittal.

Limite inférieure : Sillon bulbopontique ou bulboprotubéranciel

Limite supérieure : Sillon pontopédonculaire

Il mesure 2,5 cm de haut et présente 4 faces (dorsale, ventrale, latérales).

La face ventrale est parcourue par la gouttière médiane ventrale ou basilaire.

Les faces latérales se continuent par les pédoncules cérébelleux moyens. A l’union des faces latérales et ventrales au niveau du tiers supérieur émerge le nerf trijumeau (V).

La face dorsale est visible uniquement après ablation du cervelet. Elle est bordée par les pédoncules cérébelleux supérieurs obliques en bas et en dehors.

Emergence de nerfs :

Au-dessus des cordons ventraux, pyramides bulbaires du myélencéphale (nerf abducens ou moteur  oculaire externe, paire VI)

Au-dessus de l’olive bulbaire, de dedans en dehors, émergence du nerf facial (paire VII) du VII bis nerf intermédiaire de Wrisberg et le nerf vestibulocochléraire (nerf VIII).

Mésencéphale

Orienté obliquement en haut et en avant dans le plan sagittal, ventralement il est formé par les pédoncules cérébraux dirigés en haut et en dehors.

Limites supérieures : Une partie du diencéphale

Limites inférieures : Sillon pontopédonculaire

Entre les pédoncules cérébraux apparaît la fosse interpédonculaire ou espace perforé postérieur.

Dans la partie supérieure de la fosse, on trouve l’hypophyse et les corps mamillaires, structures appartenant au diencéphale.

La partie inférieure de la fosse interpédonculaire appartient au mésencéphale et donne naissance au nerf oculomoteur (III).

Dorsalement, le mésencéphale répond à la lame colliculaire ou lame quadrigéminale formée de 4 colliculi ou tubercules quadrijumeaux.

Les colliculi supérieurs (quadrijumeaux antérieurs) sont reliés aux corps géniculés (genouillés) latéraux et interviennent dans les voies de la vision.

Les colliculi inférieurs ou tubercules quadrijumeaux postérieurs sont reliés aux corps géniculés médiaux et interviennent dans la voie de l’audition.

Le nerf trochléaire (pathétique) (IV) émerge sur cette face dorsale.

Les faces latérales sont situées entre les pédoncules cérébraux en avant et les colliculi en arrière.

Configuration interne du tronc cérébral

Substance grise

Elle comprend les noyaux des nerfs crâniens et des noyaux plus spécifiques.

Au niveau des autres noyaux :

Myélencéphale => noyaux graciles et cunéiformes : relais des voies sensitives proprioceptives.

Le noyau cunéiforme accessoire joue un rôle dans les voies sensitives proprioceptives inconscientes cervicothoraciques.

Sur la face ventrale du myélencéphale, noyaux : complexe olivaire inférieur et noyau arqué.

Les noyaux du pont ou métencéphale sont situés à la face ventrale du métencéphale. Au niveau du mésencéphale, deux noyaux à connaître :

  • Substance noire (locus niger) qui intervient dans la régulation des mouvements automatiques. Une lésion de cette substance est à l’origine de la maladie de Parkinson.
  • Noyau rouge : relais des voies extrapyramidales.

Substance blanche

Formée par des faisceaux descendants moteurs :

  • Voie pyramidale (motricité volontaire)
  • V oie extra pyramidale (motricité involontaire)

Elle est également formée de faisceaux ascendants sensitifs ; toutes les fibres de la sensibilité proprioceptive consciente et inconsciente.

Elle est aussi formée du faisceau longitudinal médial permettant la coordination des muscles palpébraux lors de l’occlusion ou l’ouverture des yeux, des muscles masticateurs et des muscles de la langue et du pharynx lors de la déglutition et de la phonation ; ainsi que du faisceau longitudinal dorsal qui relie l’hypothalamus au noyau végétatif du tronc cérébral.

Cervelet : présentation

En arrière du tronc cérébral et rattaché à la face dorsale du tronc cérébral par les pédoncules cérébelleux (3 paires).

La partie médiale est le vermis.

Latéralement, il est formé par les hémisphères cérébelleux.

  • 5 cm dans le plan sagittal
  • 10 cm dans le plan frontal
  • 5 cm dans le plan rostro caudal.
  • Son poids est de 130g.

Son rôle est l’intégration pour la coordination et la synchronisation fine des mouvements. Il permet la régulation du tonus musculaire.

Configuration externe du cervelet

Le cervelet présente 3 faces : ventrale, supérieure, inférieure.

Face ventrale

Elle est divisée en deux parties :

  • La partie supérieure où apparaît le toit du V4 : voile médullaire supérieur (valvule de Vieussens). Cette partie est recouverte par un lobule appelé lingula situé entre les pédoncules cérébelleux.
  • La partie inférieure présente un lobule appelé nodule médial. Ce nodule s’unit latéralement à d’autres lobules appelés flocculus grâce au voile médullaire inférieur appelé valvule de Tarin. Le nodule est bordé latéralement par les tonsilles cérébelleuses (ou amygdales cérébelleuses).

Face supérieure

Inclinée en bas et latéralement. Sur la ligne médiane, un lobule nommé culmen fait saillie.

Cette face est traversée par deux fissures : la fissure primaire et la fissure post clivale.

Elle est séparée de la face inférieure par la fissure horizontale dont l’échancrure postérieure laisse voir le vermis inférieur.

Face inferieure

Elle répond ventralement au myélencéphale.

Configuration interne

Substance grise

Elle se comporte comme un véritable cerveau. Il existe une couche de substance grise périphérique appelée cortex cérébelleux. Ce cortex cérébelleux contient 3 couches.

Substance blanche

Constituée par l’ensemble des fibres qui se dirigent vers le cortex cérébelleux ou qui en partent. Ces fibres empruntent les pédoncules cérébelleux. Cette substance blanche centrale émet des prolongements qui forment l’axe des lobules. Sa disposition arborescente est appelée arbre de vie.

Notion de systématisation

On peut diviser le cervelet en 3 parties :

L’archeocerebellum. Il apparaît chez les poissons et est connecté au système vestibulaire. Il joue un rôle dans l’équilibre.

Le paléocerebellum. Il apparaît chez les reptiles, les amphibiens et les oiseaux. Il permet la coordination du tonus de posture des muscles striés.

Le neocerebellum. Il apparaît chez les mammifères et les primates. En étroite relation avec le cortex cérébral, il permet de contrôler et corriger l’activité motrice à partir des informations cérébrales et médullaires.

 

 

 

 

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UE 2.3 LES ENVELOPPES DU SYSTEME NERVEUX

Les enveloppes méningées cérébrales

Enveloppes conjonctives dont le rôle est la protection du SNC. Ces méninges sont de deux types :

  • la pachyméninge (méninge épaisse) : dure mère
  • leptoméninge à deux feuillets : arachnoïde et pie-mère

La pachyméninge

La dure mère

  • C’est la méninge épaisse, fibreuse, très résistante
  • elle tapisse la face interne du crâne.
  • Au niveau de la base du crâne elle est traversée par des orifices laissant passer les nerfs crâniens et les vaisseaux sanguins.
  • Elle se prolonge au niveau du foramen magnum (ou trou occipital) par la dure-mère spinale qui tapisse le canal rachidien.

Cette dure-mère est formée de deux feuillets :

  • feuillet externe ou endostéal en contact de la face interne du crâne
  • un feuillet interne ou méningé.

La dure-mère se dédouble à certains endroits pour former les sinus veineux qui assurent le retour veineux de l’encéphale.

La dure-mère donne trois expansions : la faux du cerveau, la tente du cervelet et le diaphragme sellaire.

La faux du cerveau :

  • Cloison sagittale
  • qui sépare les deux hémisphères cérébraux au niveau de la fissure longitudinale du cerveau : scissure inter-hémisphérique.
  • Elle s’insère en antérieur par un sommet étroit au processus crista galli
  • et en arrière par une base large sur la tente du cervelet.
  • Son bord supérieur de la faux du cerveau contient le sinus longitudinal supérieur
  • et son bord inférieur le sinus longitudinal inférieur.

Il existe aussi une faux du cervelet

  • qui sépare les deux hémisphères cérébelleux,
  • elle s’insère à la face inférieure de la tente du cervelet jusqu’au foramen magnum
  • et s’insère principalement sur la crête occipitale intérieure.

La tente du cervelet :

  • Cloison qui sépare le cerveau du cervelet et délimite en haut la loge cérébrale (région sus tentorielle ou supra-tentorielle)
  • et en bas la fosse crânienne postérieure (région sous tentorielle ou sous tentorielle).
  • Le bord médial de la tente du cervelet (la petite circonférence) appelée également « bord libre »
  • s’insère en avant sur le processus clinoïde antérieur. (selle turcique du sphénoïde)
  • Il délimite une ouverture ovale de la tente appelée foramen ovale de Pacchioni ou incisure de la tente du cervelet,
  • par laquelle passe le tronc cérébral.
  • Le bord latéral de la tente du cervelet
  • s’insère en arrière sur l’os occipital et avant sur le bord postérieur du rocher (pyramide pétreuse)
  • puis sur le processus clinoïde postérieur.
  • Le bord latéral contient en arrière le sinus transverse et en avant le sinus pétreux supérieur.

Le diaphragme sellaire :

  • Membrane tendue entre le tubercule de la selle turcique et le processus clinoïde postérieur.
  • Cette membrane ferme en haut la région sellaire.
  • Toutefois, elle est percée (présente un orificice) pour laisser passer la tige pituitaire. (qui relie l’hypothalamus à l’hypophyse)

Vascularisation de la dure mère

Vascularisée par différentes artères.

  • La dure mère de la fosse crânienne antérieure (nerf nasal) est vascularisée par l’artère méningée antérieure.
  • La dure mère de la fosse crânienne moyenne (nerf trijumeau) est vascularisée par des branches du siphon de l’artère carotide interne.
  • La dure mère de la fosse crânienne postérieure (nerf vague et le nerf hypoglosse) est vascularisée par l’artère méningée postérieure.
  • La dure mère de la convexité cérébrale est vascularisée par l’artère méningée moyenne.

 

Les leptoméninges

L’arachnoïde

  • Il s’agit du feuillet supérieur de la leptoméninge.
  • C’est un tissu conjonctif lâche translucide et avasculaire.
  • Son feuillet pariétal tapisse la face interne de la dure mère et de ses expansions.
  • Son feuillet viscéral est appliqué à la pie mère mais ne s’insinue pas dans les sillons. Le feuillet émet vers la surface piale (surface de la pie-mère) des trabéculations de fibres de collagène qui lui donnent son aspect de toile d’araignée.
  • L’arachnoïde produit à la convexité cérébrale au travers de la dure mère des villosités appelées granulations arachnoïdiennes de Pacchioni.
  • Ces granulations s’insinuent dans le sinus longitudinal supérieur
  • ou dans les veines diploïques.
  • Ce sont les sites principaux de la résorption du liquide cérébro-spinal.

Pie mère

  • C’est le feuillet profond de la leptoméninge.
  • La pie-mère est une membrane très fine et transparente
  • qui est appliquée contre le cortex jusqu’au fond des sillons
  • et elle contient les vaisseaux corticaux.

Elle est divisée en deux feuillets :

L’intima-pia :

  • couche avasculaire constituée de fibres élastiques et réticulaires
  • qui accompagne les artères au cours de leur pénétration dans le parenchyme cérébral.
  • Elle est séparée de ses vaisseaux par un espace périvasculaire, l’espace de Virchow Robin.

L’épipiale :

  • formée de fibres de collagène et elle contient les vaisseaux.
  • Au niveau des ventricules, la cette couche epipiale participe à la formation des plexus coroïdes qui élaborent le liquide cérébro spinal.

Les espaces méningés

L’espace extra dural

Entre l’os et la dure mère.

  • C’est un espace virtuel sauf aux endroits où cheminent les artères méningées.
  • La pathologie associée à cet espace est l’hématome extra-dural.
  • (urgence extrême, hématome à développement rapide, de l’accident, lésion des artères méningées, en particulier de l’artère méningée moyenne.)

L’espace sub dural ou sous dural

  • Entre dure mère et arachnoïde.
  • Il contient les veines cérébrales.
  • La pathologie associée est l’hématome sub-dural ou sous dural : développement plus lent touchant les veines.

L’espace sub-arachnoïdien ou sous arachnoïdien

  • Entre arachnoïde et pie-mère.
  • Il contient le liquide cérébro-spinal.
  • Cet espace est irrégulier et ses parties les plus larges sont appelées citernes.
  • Cet espace est traversé par les artères cérébrales, les veines corticales et les nerfs crâniens.

La pathologie associée est l’hémorragie méningée ou bien la méningite.

Les enveloppes méningées spinales

La dure-mère

  • Elle forme un sac dural continu avec la dure-mère cérébrale.
  • Elle est fixée en haut au foramen magnum. Elle forme un manchon cylindrique autour de la moelle : c’est l’étui ou fourreau dural.
  • Elle forme caudalement le sac dural enveloppant la queue de cheval.
  • Elle présente un cul de sac au niveau de la 2ème vertèbre sacrée.
  • Elle se termine par un cordon grêle qui entoure le filum terminale : c’est le filum de la dure-mère spinal ou ligament coccygien.

Leptoméninges

 L’arachnoïde

  • Appliquée étroitement contre la face interne de la dure-mère.
  • La dure-mère et l’arachnoïde accompagnent les racines spinales, pénètrent avec les racines dans le foramen intervertébral et entoure le ganglion spinal.

La pie-mère

  • Accolée à la moelle spinale,
  • elle contient un grand nombre de petits vaisseaux qui pénètrent à la surface de la moelle.
  • De chaque côté de la moelle spinale, on trouve le ligament dentelé (formation conjonctive) qui unit la pie-mère à la dure mère par une série de digitations.
  • Ce ligament dentelé s’étend de la moelle spinale cervicale à la partie moyenne de la moelle spinale lombale
  • et amarre (maintien) la moelle qui flotte dans le liquide cérébro spinal.

Les espaces méningés

L’espace épidural

  • Espace entre l’os et la dure-mère.
  • Il contient du tissu graisseux et des plexus veineux vertébraux.

L’espace sub-dural ou sous dural

  • Entre dure-mère et arachnoïde.
  • Espace virtuel, il ne devient une cavité réelle qu’en cas de pathologie.

L’espace subarachnoïdien ou sous-arachnoïdien

  • Situé entre arachnoïde et pie-mère.
  • Il contient le liquide cérébro spinal.