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COURS Non classé SEMESTRE 1 SEMESTRE 2 Unité d’Enseignement 3.4 : Physique appliquée et technologie en médecine nucléaire et radiothérapie interne vectorisé

UE 3.4 PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT EN TEP TDM

La TEP

TEP = tomographie par émission de positons

Technique d’imagerie fonctionnelle permettant d’étudier la distribution au sein de l’organisme, d’une molécule biologique tel que : glucose, les AA , l’oxygène.

Rôle principal : détecter les lésions néoplasiques.

Le traceur

Le FDG = fluoro-désoxyglucose marqué au fluor 18

  • analogue du glucose
  • emetteur positon beta+
  • demi vie = 110 min
  • E = 511 KeV
  • Produit dans un cyclotron médical puis incorporé dans la molécule de glucose.

 

Le F18 se désintègre en émettant un positon qui entre en collision avec 1 electron en émettant 2 photons de 511 KeV.

Avant l’examen

La prise de RDV se fait entre le thérapeute et le médecin de MN car la date de l’examen tient compte.

  • du délai depuis l’intervention chirurgicale ou biopsie
  • la radiothérapie (- de 3 mois)
  • chimio ( – de 15 jours)
  • dépend aussi de l’urgence

Avant examen il faut disposer :

  • de toutes les coordonnes du patient
  • de son poids
  • de sa glycémie à jeun
  • claustrophobie ou difficulté à rester allonger 25 min

Informations à donner au patient :

  • durée totale examen ( 2 – 3H)
  • à jeun > 6H
  • si hyperglycémie la sensibilité de l’examen est réduite, diabète doit être le mieux équilibré possible
  • patient diabétique peut manger léger avant et prendre son traitement
  • il peut être amené à prendre une unité d’insuline pendant le traitement.
  • Hydratation eau non sucrée
  • Pas d’allergie, pas d’effet secondaire
  • Contre indication : grossesse
  • Pas d’allaitement 12 heures après
  • Patient peu continuer à prendre ses médicament

Prise en charge patient

poser perfusion de NaCl à 9g/L pour éviter une extravasation. Pas de perfusion de glucose qui fausserais les résultats de l’examen

éventuellement : un décontractant ( prescription), 4mL de spasfon, 40mg en IV pour diminuer le péristaltisme du tube digestif.

Prévoir une couverture.

  • environ 15min après installation, une activité de 5 MBq/Kg de poid de FDG-(18F) est injectée en bolus avec un bon rinçage à la suite.
  • Ce FDG-18F à été conditionné dans une seringue placée dans son protège seringue en tungstène, spécial FDG.
  • Patient reste allongé au repos complet pendant 1 heure afin de permettre la fixation du FDG-18F dans les tissus cibles
  • Deperfusion puis miction
  • Penser à faire ôter objet métallique puis emmener en salle d’examen.

Fixations physiologiques non spécifiques

  • vessie
  • cerveau
  • cœur
  • toutes les infections types sinusites, rhumes etc…
  • cicatrices
  • thymus chez l’enfant
  • menstruation jeune femme.
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COURS Non classé SEMESTRE 2 Unité d’Enseignement 3.4 : Physique appliquée et technologie en médecine nucléaire et radiothérapie interne vectorisé

UE 3.4 TEP

Définition

Tep = tomographie par émission de positon
Technique fonctionnelle permettant d’étudier la distribution, au sein de l’organisme, d’une molécule biologique tel que :

  • Le glucose, les acides amines, l’oxygène

Rôle principale : détecter les lésions néoplasiques

Traceur

FDG = fluoro desoxy glucose marque au fluor 18
FDG est un analogue du glucose.
Émetteur de rayonnement béta +
Demi vie de 110 min
Energie de 511 KeV
Produit dans un cyclotron médical plus incorporé dans la molécule de glucose

Les cellules tumorales consomment beaucoup de glucose.

Le F18 se désintègre en émettant un positon.

Prise en charge

Avant l’examen

La prise de rdv se fait entre le thérapeute et le médecin car la date de l’examen tient compte :

  • Du délai depuis l’intervention chirurgicale ou biopsie
  • La radiothérapie (-3 mois)
  • De la chimiothérapie (-15 jours)
  • Dépende de l’urgence de la décision

Il faut disposer :

  • Coordonnée du patient
  • Poids
  • Glycémie a jeun
  • Claustrophobie ou difficulté à rester allongé 25 min

Il faut l’informer de :

  • La durée de l’examen environ 2-3 h
  • A jeun > 6 heures
  • Si hyperglycémie, la sensibilité de l’examen est réduite. Le diabète doit être le mieux équilibre possible.

Les patients diabétiques sont autorisés à prendre leur petit déjeuner ainsi que le traitement contre le diabète.

Si le patient est sous insuline, on peut être amené à utiliser quelques unités d’insuline

Hydratation à l’eau non sucrée recommandée
Pas d’allergies, pas d’effets secondaires

Seule contre indication la grossesse

Vérifier :

  • Identité, prescription
  • Informer le déroulement de l’examen
  • Jeun depuis 6h, pas d’eau sucre ou perf de  glucose
  • Glycémie < 10mmol/L, 1,7 g/l pour une bonne sensibilité de l’examen

Poser une perfusion de nacl a 9g/l pour éviter une extravasation. Pas de perfusion de glucose qui fausserai les résultats de l’examen.

Éventuellement, un décontractant, du spasfon (limiter l’absorption digestive)
Prévoir une couverture.

Examen

Environ 15 min après installation, une activité de 5MBq/kg de poids de FDG 18F est injectée en bolus avec un bon rinçage a la suite.

Ce FDG a été conditionné dans une seringue placée dans son protège seringue en tungstène spécial FDG

Un dispositif complémentaire a roulette est utilise pour le transport jusqu’au lit d’injection

Le patient reste allonge au repos complet pendant 1 heure, afin de permettre la fixation du FDG dans les tissus cibles

Apres miction, le patient est conduit en salle d’examen

Penser à faire ôter les objets métalliques

Acquisition des images

Patient installe en décubitus dorsal, les bras au-dessus de la tête, un coussin sous les genoux, sans bouger (20 à 30min) même durant les déplacements de la table : importance des contentions utilisées

On effectue un scout view depuis le sommet du crâne jusqu’au genou du patient

Sur ce scout, on positionne les coupes TDM et le champ de vue TEP : généralement du sommet du crâne jusqu’à mi-cuisse

Lancement du TEP

Position de départ de la tep : elle correspond a la position de la dernière coupe de TDM
Acquisition : généralement une émission seule en 2min/pas (largeur du détecteur)
Acquisition = 20 à 30 min selon la taille du patient

Irradiation moyenne =7msv
Irradiation due à la TDM

Fixations physiologiques

  • Vessie
  • Coeur
  • Cerveau
  • Toutes les infections, sinusites, rhume, infection dentaire
  • Cicatrice après opération
  • Thymus chez l’enfant
  • Menstruation chez la jeune femme hyperfixation du col utérin

Le FDG peut donner de faux positifs

Acquisition complémentaire

Après la réalisation de l’acquisition corps entier standard, on peut effectuer des acquisitions de plus grandes sensibilités centrée sur certaines régions : ORL, cerveau…

En TDM, les coupes sont plus fines
En TEP, la durée d’émission est plus longue

Centrage ou table de radiothérapie
Réalisation pour certains patient d’une acquisition TEP TDM avec une table rigide et non incurve identique à celle des accélérateurs du service de radio t dans la position de traitements avec les contentions du traitement.

Permet de vérifier le positionnement des faisceaux de radiothérapie pour meilleur conformation et réduction de l’irradiation des organes à risques.

Radioprotection

  • Enceinte blindée
  • Monte charge
  • Dosimètre opérationnel
  • Paravent plombé
  • Bague
  • Protège seringue

Autres molécules

F-Na, fluorure de sodium

Imagerie du squelette

La FNA permet l’étude de la fixation du squelette. Ce radiopharmaceutique pourrait être particulièrement adapte a l’étude

 

F-18 fluorodyhydroxyphenylalanine

 

Pas de fixation par le cortex cérébral, bon traceur des tumeurs cérébrales
Egalement traceur des tumeurs endocrines

 

F-18 Fluoromethylcholine

 

Détection pour cancer de prostate et de leur métastase répondant à la limite de la TEP au FDG, souvent faussement négative dans ce contexte de lésions d’evolution lentes et peu métaboliques.

Injection sous camera car fixation très rapide.

 

F-miso, la fluoromisonidazole

Marqueur des cellules hypoxiques
Utilité : oncologie, cardiologie
Décèle mieux que le FDG des cellules tumorales hypoxiques mais encore viables à adaptation des traitements.

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UE 3.4 LA GAMMA CAMERA (AUTRE POINT DE VUE)

Principe

Grand cristal d’INa collimaté associé à un système de localisation de l’interaction du photon incident avec le cristal.

Gamma caméra permet de réaliser :

  • Des images planaires
  • Des balayages corps entier par un mouvement de translation de la table
  • Acquisition dynamique grâce à la possibilité de réaliser des images successives tres rapprochées dans le temps
  • Des acquisitions tomographiques grâce à la possibilité d’enregistrer des images tout en étant en rotation autour du patient.

Description

Caméra :

  • Tête :
    • blindage
    • collimateur
    • cristal
    • ensemble de photomultiplicateurs
    • système de localisation
  • Statif : support de la tête assurant les mouvements
  • Console :
    • spectrométrie
    • paramètres d’image : temps, nombre événements etc…
    • mode : statique, dynamique, corps entier, tomo
    • matrice image, profondeur image
    • nombre d’image
    • écran de contrôle

Collimateur :

Il s’agit d’une grille de plomb trouée avec sections et hauteurs déterminées séparé par des parois de plomb (= scepta). Il permet ainsi que le cristal ne sois pas éclairé de manière uniforme et ainsi distinguer 2 points voisins.

Il assure la correspondance point objet – point image.

  • Il arrête les photons n’ayant pas la direction voulue par effet photoélectrique.
  • Détermine la résolution spatiale et la sensibilité des détecteurs.
  • Les 3 composantes à la sortie du détecteur sont :
    • Composante géométrique qui contient l’information utile
    • Composante de diffusé qui parasite l’information
    • Composante de pénétration septale qui traverse le plomb.

Pour une bonne image : composante géométrique >> diffusé et pénétration.

La collimation :

  • Si haute résolution : lames hautes
  • Si haute sensibilité : lames courtes

hrhs

  • Si haute energie : septa épais
  • Si basse énergie : septa petits

hrbe

  • Si haute résolution : petites fentes
  • Si haute sensibilité : grandes fentes

hrhe

Par conséquent :  une haute résolution implique de petites fentes et une grande hauteur de lame, ce cas est utilisé pour des images statiques. Une haute sensibilité par contre implique de grandes fentes et une petite hauteur, ce cas est utilisé lors d’acquisition dynamiques.

Gamma caméra + TDM

Intérêts : repérages anatomiques, correction d’atténuation lors de la reconstruction des coupes tomo.

Modes d’acquisition :

  • Statique : matrice image caractérisé par : dimension et durée d’acquisition.
  • Dynamique :
    • Série d’images statiques rapides : 1 image/sec
    • Lente : 1 image/min (vidange estomac)
    • Fonction du phénomène temporel à observer.


Chaine de détection scintigraphique

  • Collimation qui sélectionne la direction des photons Y ou X
  • Cristal INa activé au thallium qui convertit les photons Y en photons lumineux
  • Guide de lumière qui permet d’éclairage des photomultiplicateurs
  • Photomultiplicateur convertis photons lumineux en impulsion électrique
  • Amplificateur
  • Circuit de positionnement.

Homogénéité de l’image scintigraphique

  • Le champ de détection est homogène, il y a la même sensibilité de détection dans tous les champs
  • Sensibilité de détection augmente en élargissant les trous du collimateur
  • Résolution spatiale augmente avec collimateurs de grande hauteur
  • Résolution en énergie : largeur à mi hauteur du pic photoélectrique, fenêtre de sélection en énergie.

 

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UE 3.4 DETECTIONS ET MESURES DES RAYONNEMENTS

Introduction

La détection des rayonnements repose sur 2 types d’interaction entre la matière et les rayonnements ionisants : l’ionisation et l’excitation.

Les détecteurs à gaz

Généralité

Un détecteur à gaz est constitué d’une enceinte remplie d’un gaz ionisable et de 2 électrodes. Une différence de potentiel est appliquée entre ces 2 électrodes. Quand une particule pénètre dans le gaz, elle crée sur son passage un grand nombre de paires d’atomes ionisés et des électrons.

Sous l’action du champ électrique, les ions positifs et les électrons se déplacent. Ils sont collectés par les 2 électrodes de signe opposé. On recueille aux 2 bornes un courant électrique dont l’amplitude est proportionnelle au nombre de charges collectées.

  • Tension aux bornes de la résistance à différente de la DDP entre les électrodes.

L’amplitude obtenue varie en fonction de la DDP appliquée aux bornes.

Cette DDP définit différents régimes de fonctionnement :

  • La chambre d’ionisation
  • Le régime proportionnel
  • Le régime de Geiger Muller

La chambre d’ionisation

En dessous de 100V une partie des ions se recombinent et ne sont donc pas collectés. Au-dessus de 100V tous les ions sont collectés. L’amplitude dépend de l’énergie de la particule incidente, mais pas de la DDP.

Une seule particule ne possède pas une charge suffisante pour être mesurable. C’est le cumul des charges des ions collectés qui apparaît au niveau des bornes.

BABYLINE (matériel de détection vu en cours en radioprotection) : 2 épaisseurs de paroi :

  • 7mg « dose peau »
  • 300 mg « dose profonde »

babyline

Le compteur proportionnel

Entre 300 et 1000V. Les ions primaires, fortement accélérés créent eux même

des ionisations secondaires.

  • N = ions collectés
  • No = ions primaires
  • m = facteur de multiplication, dépend de la ddp

L’amplitude est proportionnelle à l’énergie incidente et dépend de la DDP.

Le régime de GEIGER-MULLER

Chaque ionisation déclenche une avalanche d’ionisations secondaires, ce qui crée une impulsion électrique de grande amplitude. Pour le passage d’une seule particule presque tout le gaz est ionisé.

Cette impulsion est constante (pour une DDP donnée), ce qui ne permet pas de déterminer l’énergie de la particule incidente.

Le nombre d’ions collectés ne dépend pas du nombre d’ionisations primaires. Les compteurs GEIGER MULLER utilisé pour le dénombrement car très sensible, mais pas pour les forts taux de comptage (temps mort très important = temps pendant lequel deux éléments ne peuvent pas être comptabilisés).

Les détecteurs à scintillation

Généralités

Système d’imagerie le plus utilisé en médecine nucléaire

Compostion :

  • Le cristal
  • Photomultiplicateur(s)
  • L’électronique

Le cristal

Plusieurs types de scintillateur :

Les minéraux. Avantage : efficacité élevée pour les photons X et gamma.

Les organiques : composés organiques fluorescents incorporés dans une matière plastique.

Les photomultiplicateurs

L’électronique

Amplificateur : circuit électronique qui augmente l’amplitude des impulsions dont le gain peut être contrôlé.

Sélecteur d’amplitude

Compteur d’impulsions :

  • Circuit de comptage (kcoup)
  • Horloge (temps)

Fonctions et caractéristiques

Fonctions d’un détecteur à gaz

Dénombrement : nombre d’impulsions (interactions dans le détecteur) pour un temps donné, ce qui donne le taux de comptage en impulsions pas seconde (c/s).

Comptaminomètre : indique la présence de substances radioactives.

Conversion du nombre de c/s en mesures utilisables en radioprotection : débit de dose absorbée (Gy) ou débit d’équivalent de dose (Sv).

Débitmètre : mesure de l’irradiation externe.

Caractéristiques de ces détecteurs

Rendement : rapport entre le nombre d’impulsions comptées et le nombre de particules émises par la source sous 2 π. Ex : 20% à 1 particule sur 5 de détectées.

Particules détectées :

  • Ex : rayons X et γ, α, β.

Temps mort :

  • Ex : 1 à 10 µs.

Plage de mesures :

  • Ex : 1 à 3 µSv/h ou 0 à 104 c/s.

Grandeurs physique mesurée :

  • Ex : équivalent de dose (Sv) ou taux de comptage (c/s).

Taux de comptage maximum en c/s.

Réponse qui est fonction de la position de la source.

  • Ex : si on est en face à meilleure détection.

Choix du détecteur

Choix en fonction des caractéristiques :

  • Du type de rayonnement détecté.
  • De la gamme d’énergie.
  • De la gamme de mesure.
  • (Du rendement de détection)

Température et pression peuvent influencer la mesure.

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UE 3.4 ACTIVIMETRE

Traceur = marqueur radioactif + le vecteur.

Médicament final, ce qu’on injecte au patient.

Généralités

  • Il est nécessaire de connaître avec la plus grande précision les doses délivrées aux patients.
  • L’Activimètre est l’appareil permettant de mesurer l’activité de sources radioactives contenues dans des volumes variables.
  • Principes d’optimisation de doses délivrées aux patients : administrer l’activité la plus faible compatible avec le but recherché.

NRD : 75% des activités doivent être en dessous de 700 MBq pour une scintigraphie du squelette.

Définitions

L’étalonnage est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre les valeurs de la grandeur indiquée par un activimètre et les valeurs correspondantes de l’activité des sources étalons.

 

Le mouvement propre est la valeur indiquée par un système dans ses conditions normales d’utilisation, en l’absence de source radioactive dans son environnement immédiat.

 

Source de constance : source radioactive de période radioactive de plusieurs mois dont les caractéristiques (activimètre, géométrie, …) sont suffisamment stables pour permettre le contrôle de la fidélité des activimètres.
Ex : 137Cs – 30,018ans

Principe de l’activimètre

  • Un activimètre se compose :
    – d’une chambre d’ionisation à puits (recouverte de plomb pour ne pas interférer)
    – d’un électromètre pour la mesure de l’intensité du courant d’ionisation
    – d’une Haute Tension stabilisée (DDP)
    – d’un dispositif d’affichage
    – d’une électronique de calcul (avec une composante qui compte le temps)
    – d’un porte échantillon
  • L’activimètre est une enceinte remplie d’un gaz ionisable et de 2 électrodes cylindriques coaxiales. Une DDP (dite tension de polarisation) est appliquée entre les 2 électrodes.
  • Quand une source radioactive est introduite dans le puit, le passage d’un rayonnement, provoque une ionisation. Les charges positives sont collectées par la cathode et les charges négatives par l’anode. Il se crée donc un courant d’ionisation.

Paramètres influençant le courant d’ionisation

Nature du radioélément d’où le réglage radioélément

  • Type d’émission
  • Probabilité d’émission des différents radioéléments
  • Energie

Volume d’iso-mesure et porte-échantillon

En fonction de la profondeur de la source, le courant d’ionisation sera différent.

Le type de conditionnement (flacon ou seringue en plastique) d’où le réglage seringue /flacon.

Le bruit de fond ambiant, (même si l’enceinte est entourée de Pb)

L’activité de l’échantillon. Il existe une relation linéaire entre l’activité de l’échantillon et le courant d’ionisation.

L’étalonnage

  • La réponse de la chambre (ou mesure du courant d’ionisation) dépend de différents facteurs (radioélément, conditionnement, activité…). Réponse en pA (picoAmpère).
  • Pour passer d’un courant d’ionisation (pA) à un affichage en Bq, il faut donc déterminer des facteurs de conversion (ou facteur d’étalonnage) propres à chaque radioélément et aux 2 types de conditionnement (flacon ou seringue).
  • Un réglage électronique opère la conversion entre l’intensité du courant et l’activité mesurée. Il suffit alors d’appuyer sur la touche correspondante. Ex : 99mTc flacon pour réaliser la mesure.

Contrôles qualités

Utilisation de source de constance pour étalonner : 57Co ; 133Ba ; 197Cs

Mise en service

Certificat d’étalonnage délivré par un laboratoire agrée avant toute utilisation.
Le certificat d’étalonnage spécifie les conditions d’étalonnage en terme de :
– Radionucléides (Ex : 123I ; 201Tl)

– Conditionnement
– Volume (Ex : flacon de 10ml)

  • Si le service doit utiliser un nouveau radioélément ou un nouveau conditionnement, un réétalonnage peut-être nécessaire.

Au quotidien

  • Au quotidien, faire :
    – LE zéro électronique (touche zéro, BDF : bruit de fond…)
    – Les contrôles qualités (CQ). Cf. procédure du service.
  • Contrôle de la fidélité
  • Avant chaque mesure :
    – Vérifier l’absence de contamination (ex : BDF < 100 Bq)
    – Sélectionner le radioélément et le conditionnement.

Avant chaque mesure, sélectionner le bon calibre, choisir le radioélément, le conditionnement et vérifier la contamination (voir 0 ou 0,… à l’écran).

 

 

 

 

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UE 3.4 LA SPECTROMETRIE GAMMA

Rappels

Les excitations dans le cristal sont responsables d’une émission lumineuse (la fluorescence), proportionnelle à l’énergie absorbée par le cristal.

  • La photocathode du PM convertit les photons lumineux en électrons.
  • Ensuite, il y a multiplication de ces électrons dans le PM par une succession de dynodes.
  • Les électrons qui arrivent sur l’anode du PM provoquent l’apparition d’une impulsion électrique.

Proportionnalité entre la hauteur de l’impulsion et l’énergie absorbée par le cristal.

Spectre de raies

Théorique

2 éléments :

  • La raie d’absorption totale qui correspond à l’absorption totale de l’énergie incidente (effet photo-électrique).
  • Le spectre des électrons Compton.

Réel

  • L’émission lumineuse du cristal, la production d’électrons par la photocathode et la multiplication des électrons par les dynodes sont des phénomènes aléatoires qui créent des fluctuations autour de la valeur moyenne.
  • On obtient donc un pic au lieu d’une raie d’absorption totale.

Analyse du spectre

Pic d’absorption totale :

  • Principalement constitué par l’effet photoélectrique.
  • D’autres combinaisons conduisant à l’absorption totale du photon.

Résolution en énergie : rapport de la largeur du pic à mi-hauteur, à l’énergie du PIC d’absorption totale (en %). Plus la résolution est faible, meilleure est l’installation.

Région Compton  :

Fond continu

Interactions au cours desquelles le photon n’est que partiellement absorbé, il représente majoritairement l’énergie cédée à l’électron lors des interactions Compton.
Le spectre des électrons est continu entre 0 et Ecmax e- (qui dépend de Téta).
On trouve aussi des photons ayant diffusé dans le patient.

Vallée Compton

Région qui sépare le pic d’absorption totale de la région Compton.

Pic de rétrodiffusion

Photons rétrodiffusées (effet Compton) par les matériaux qui se situent entre la source et le détecteur.

Pic d’échappement (ou de fuite)

Suite à une interaction photoélectrique dans le cristal entre le γ incident et un des atomes du cristal (ex : atome d’iode), on assiste à des réarrangements du cortège électronique de cet atome avec émission de rayon X qui peuvent quitter le cristal.

Pic visible sous la forme d’un épaulement à la base du Pic.

Création de paire

Echappement simple : un photon qui sort du détecteur.

Pic de somme

Deux photons interagissent simultanément dans le cristal (cascade)
Ex : In111, pics de 171 et 245KeV. Indium 111 émet des photons avec différents types de rayonnements à des énergies différentes.

Analyseur monocanal

  • Après le passage dans l’amplificateur linéaire, les impulsions sont acceptées ou rejetées par le circuit en fonction de leur amplitude.
  • Le circuit d’anti-coïncidence ne délivre une impulsion que si :
    seuil bas < hauteur des impulsions < seuil haut.

Analyseur multicanaux

  • Permet de classer les impulsions en fonction de leur amplitude.
    L’amplitude est divisée en canaux.
    Les impulsions sont enregistrées dans chaque canal au fur et à mesure de leur arrivée.
  • Grâce à l’analyseur multicanal, on peut réaliser un spectre puis sélectionner les photons selon leur énergie, en définissant des « fenêtres d’énergie » pour réaliser des images.

Ex : Technétium : 140 KeV à +/- 10%
Ex : Galium : 135 KeV +/- 5% et 167 KeV +/- 10%

  • Fenêtre de 20% : Ei -10% < Ei< Ei +10%
  • Fenêtre étroite => meilleure résolution en énergie et en résolution spatiale mais perte de sensibilité.

 

Intérêt de la spectrométrie

  • Réaliser des images pour une énergie donnée en éliminant le rayonnement diffusé.
  • Contrôle de qualité de l’appareillage car pour un même radioélément doivent être stables :
    • la position du pic d’absorption totale (sensibilité)
    • la largeur à mi-hauteur du pic (résolution en énergie)

 

  • Possibilité de réaliser des images simultanément avec plusieurs isotopes différents. Double isotopes :
    • I123 (159Kev) et Tc (140KeV)
    • Krypton (192 KeV) et TC (140KeV)
  • Reconnaître un radioélément

Ex : L’anthropogamma-métrie. Placer un patient dans une boite, il  reste quelques minutes et l’appareil va dessiner un spectre. Ce passe dans le cadre d’un contrôle de la médecine du travail.

 

 

 

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UE 3.4 LA GAMMA CAMERA HYBRIDE

Gamma caméras hybrides

1ère génération : Appareil qui fonctionne comme un scanner. Tube à Rayons X envoie des photons sur le détecteur.

2ème génération : Détecteurs en haut et en bas et peuvent se retrouver à 90° l’un de l’autre. On a instauré un scanner intégré.

SPECT : Single photon emission computed tomography.

TEMP : Tomographie par Emission MonoPhotonique.

Principe

Gamma caméra hybride = gammacaméra et scanner dans le même appareil.

  • Association des images fonctionnelles scintigraphiques aux images morphologiques du scanner.

En Médecine Nucléaire ce qui nous intéresse c’est le fonctionnement d’un organe. Au scanner l’intérêt est d’avoir une image anatomique.

Le patient ne va pas changer de position dans cet appareil. Le scanner se trouve derrière la gamma caméra. Le scanner a besoin d’un système de refroidissement moins important car il n’est utilisé que 15 à 20 fois par jour.

Repérage anatomique

Fusion d’images :

  • Repérage anatomique précis des lésions.
  • L’aspect de l’image CT aide au diagnostic.

Le médecin peut se servir des images du scanner pour orienter le diagnostic mais cet appareil de scanner n’est pas prévu pour faire du diagnostic. C’est juste une aide.

Zone rouge : on a plus de rayonnements dû à une hyperfixation (activité ostéoblastique plus importante). C’est grâce à ce scanner qu’on localise précisément le lieu de l’hyperfixation.

Grâce au scanner on a un zonage précis de l’hyperfixation.

L’octreoscan met en évidence les tumeurs neuro endocrines. Avec juste la scintigraphie on sait qu’il y a une tumeur mais pas où exactement.

Hyper et hypo fixation lyse corticale à métastase.

Correction d’atténuation

Quand un faisceau de photons traverse de la matière, le nombre de photons initiaux diminue. Les foyers profonds présentent un signal faible.

Le scanner permet d’obtenir une carte d’atténuation des différents tissus (qui est un fichier informatique), augmentation de la qualité de l’image.

Avec le détecteur supérieur on obtient une image antérieure. Et une image postérieure avec le détecteur inférieur. On les utilise en fonction de l’épaisseur à traverser

Ex : pour un rachis lombaire on ne prend pas le supérieur car on verra pratiquement rien au final alors qu’en prenant le détecteur inférieur on verra beaucoup  mieux

Moins de molécules radioactives là où il y a un trou. L’ordinateur tient en compte de l’épaisseur des différents tissus autour du cœur => on modifie l’atténuation => imagerie corrigée. Le signal est rehaussé.

Inconvénients

Irradiation supplémentaire due au scanner mais cette irradiation peut permettre un diagnostic et d’éviter de refaire des examens scanographiques derrière. On essaye de limiter l’exposition  du patient sur ce scanner car souvent ce qui nous intéresse c’est la carte d’atténuation.

Cout supérieur de l’appareil : 2 gammas caméras en général dans les services de Médecine Nucléaire et souvent dans ces deux-là il y en a une hybride.

Durée d’acquisition supérieure.

Gamma caméras semi-conducteur

Généralités

Structure = matrice de détecteurs indépendants (et pas de cristal, lumière, photomultiplicateur)

Technologie CdTe/CdZnTe/CZT (Cadmium Zinc Telluride)

Conversion directe de l’énergie des photons incidents en impulsions électriques.

Ces composants permettent d’obtenir un nombre de charges créées lors d’une interaction bien supérieur à celui d’une gamma caméra. Rendement beaucoup plus efficace.

  • Plus de charges donc augmentation de la résolution en énergie car l’appareil reçoit beaucoup plus de charges.

Résolution en énergie d’une gamma caméra classique = capacité à séparer le pic d’absorption totale. C’est l’aptitude à fournir précisément l’énergie des photons incidents. Pic d’absorption total = Totalité de l’énergie du photon incident et absorption par le cristal.

  • Résolution en énergie < 5% (10% pour une gamma caméra classique qui laisse passer beaucoup de diffusé).

Collimateur parallèle : permet d’avoir une image de taille réelle.

  • Inconvénients : la distance ; il faut rapprocher au maximum le collimateur du patient pour avoir l’image la plus nette possible.

Collimateur Fan beam : pour le cerveau.

Collimateur Pinhole : pour les petits organes car meilleure résolution spatiale et meilleur agrandissement.

Le cristal transforme les photons gamma incident en lumière.

Guide de lumière : évite la réflexion des photons en sortant du cristal.

Photomultiplicateur : transforme les photons en pulsion électrique.

Collimation haute sensibilité  sensibilité 5 à 10 fois meilleure.

  • = Efficacité d’une caméra : capacité à accepter un nombre important de photons.

Temps d’examen réduit

Le diamètre est plus grand et le collimateur est plus court => permet d’accepter beaucoup plus de photons.

Chaque pixel correspond aux pixels sur l’image finale. Chaque pixel se comporte comme une gamma caméra.

Résumé :

  • Résolution en énergie : 2 fois meilleure.
  • Sensibilité : 5 à 10 fois meilleure.
  • Résolution spatiale : 2 fois meilleure.

La DSPECT

10 détecteurs mobiles.

Environ 120 projections/détecteur.

Patient en position assise.

  • Pour l’instant, ces caméras sont exclusivement réservées en cardiologie.

Chaque détecteur faire 2.5mm².

La Discovery (GE)

19 détecteurs fixes sur 3 rangées et disposés sur 180°.

19 pinholes (tous orientés vers le cœur)

INTERETS GENERAUX

  • Repérage anatomique
  • Correction d’atténuation
Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 2 Unité d’Enseignement 3.4 : Physique appliquée et technologie en médecine nucléaire et radiothérapie interne vectorisé

UE 3.4 LA GAMMA CAMERA

La gamma caméra d’ANGER

Caméra la plus utilisée dans les services avec les TEP SCAN. Décrite par Hal ANGER en 1957. Il y a possibilité d’obtenir des images dynamiques. Translation et/ou rotation possible suivant les appareils. Il y a le plus souvent 2 détecteurs.

Principe : Administration d’une molécule radioactive. Les rayons gamma issus du patient traversent le collimateur et se transforment en lumière dans le cristal. Ces photons lumineux se dirigent ensuite vers les photomultiplicateurs (PM) et sont transformés en impulsions électriques. Ces impulsions sont analysées pour former une image.

Les têtes détectrices (PM + cristal) sont plombées pour éviter une interférence avec les rayonnements extérieurs.

Collimateurs

Plusieurs  types de collimateur (zone blanche) :

  • A lames parallèles
  • En éventail (fan-beam)
  • Sténopé (cône en plomb)

Principe : Sélection des photons incidents en fonction de leur direction. Ils assurent ainsi la correspondance entre chaque point objet et son point image homologue.

Le choix du collimateur influe sur la résolution spatiale et le champ de vision du détecteur.

Le collimateur parallèle

C’est une galette en plomb où il y a des sections de canaux circulaires ou hexagonales.

  • Alternance : canal (ou trou) + septa (épaisseur de plan entre deux trous)

Sélectionne les photons perpendiculaires au cristal (les septas arrêtent les rayons ayant une trajectoire oblique).

L’épaisseur de plomb calculée pour obtenir une atténuation d’au moins 95% des rayons obliques franchissant les septas. Donc l’épaisseur des septas est adaptée à l’énergie du radio-isotope étudié (collimateurs basse, moyenne et haute énergie).  (Voir image 3)

Ex : LEHR ou BEHR (Basse énergie, Haute résolution)

  • Longueur des canaux plus élevée pour les collimateurs haute énergie.

Plusieurs collimateurs parallèles sont disponibles pour une même caméra. Choix en fonction de l’énergie du radioélément, de la résolution spatiale et la sensibilité.

Ex : collimateur basse énergie/ haute résolution spatiale / basse sensibilité.

Avantages :

  • Images de taille réelle et non inversée
  • Champ d’exploration de la taille du cristal
  • Pas de déformation de l’image

Inconvénients :

  • Mauvais « zoom » sur les organes
  • Dégradation de la résolution spatiale proportionnelle à la distance patient/collimateur.

Il faut s’approcher au maximum lorsqu’on utilise ce type de collimateur.

Le collimateur pinhole (ou sténopé)

C’est un cône en plomb. L’image obtenue est inversée (droite et gauche ; haut et bas). Il y aura un retraitement informatique.

Meilleur résolution spatiale que sur un collimateur parallèle. Il y a un intérêt pour les organes de petite taille (thyroïde ou hanche de bébé…). On peut obtenir un agrandissement variable avec la distance collimateur/source.

Si on veut un agrandissement il faudra rapprocher l’organe. Si on veut un rétrécissement il faudra éloigner l’organe.

Le collimateur FAN BEAM (ou éventail)

Adapté aux cerveaux. Collimation convergente dans une direction. Il y a un point de convergence qui sera l’emplacement de l’organe à voir.

Meilleure résolution spatiale par rapport à un collimateur parallèle.

Agrandissement mais distorsion géométrique à Il y aura des reconstructions informatiques grâce à des algorithmes.

Il y a un côté où les canaux sont parallèle et l’autre où ils convergent vers un point.

Caractéristique d’un collimateur

La sensibilité (ou efficacité géométrique) :

Rapport nombre de photons transmis / nombre de photons émis

Capacité à laisser passer des photons. Plus il est sensible, plus il laisse passer de photons.

Elle s’améliore avec :

  • L’augmentation du diamètre des canaux
  • La diminution de la profondeur des canaux

La résolution spatiale :

Aptitude à séparer deux sources ponctuelles rapprochées.

Elle s’améliore avec :

  • La diminution de la taille des canaux
  • L’augmentation de la profondeur des canaux

La sensibilité varie en sens inverse de la résolution spatiale

Critères de choix des collimateurs :

En fonction de l’organe étudié :

  • Os : parallèle
  • Cerveau : Fan Beam
  • Hanches bébés, thyroïde : pinhole

En fonction du radioélément :

  • Basse énergie
  • Moyenne énergie (pour collimateur parallèle)
  • Haute énergie

Compromis résolution spatiale/sensibilité :

  • Collimateurs parallèles haute résolution spatiale et basse énergie
  • Basse énergie et haute sensibilité

Cristal

Stoppe les photons Gamma issus du radioélément et les convertit en photons lumineux de fluorescence.

Cristal d’iodure de sodium activé au thallium (Na TL).

Les impuretés de Thallium permettent une émission de photons ayant une longueur d’onde « visible » par les photomultiplicateurs.

Les cristaux sont des matériaux très fragiles et très sensibles aux variations de température.

Hygroscopique (absorbe l’humidité de l’air) et donc enfermé hermétiquement dans une couche d’aluminium (sauf coté PM).

Diamètre : environ 50 à 70 cm.

Epaisseur : de 6.25 à 13 mm.

Z élevé pour favorisé l’effet photo-électrique (évite l’effet Compton, donc le rayon diffusé).

Masse volumique élevée pour un fort pouvoir d’absorption.

La face de sortie est recouverte par une lame de verre couplée aux PM et des joints optiques (guide de lumière)

L’efficacité de détection dépend de l’énergie du photon incident pour la même épaisseur de cristal (Ex : 100% à 100 KeV et 22% à 360 KeV).

La majorité des photons absorbés par effet photoélectrique.

  • Toute l’énergie du photoélectron est déposée au voisinage immédiat du point d’interaction.

La diffusion Compton, seule une partie de l’énergie du photon est déposée au voisinage immédiat du point d’interaction.

  • Le photon diffusé peut créer plusieurs sites d’émission lumineuse ou d’échapper du cristal.

Le nombre de photons lumineux reçus par les PM est proportionnel à l’énergie déposée dans le cristal par les photons Gamma

  • Plus le cristal est épais plus la localisation est imprécise = résolution spatiale.
  • Plus le cristal est mince, moins bonne est la sensibilité.

Guide de lumière

Rôle : éviter la réflexion des photons en sortie de cristal (indice de réfraction cristal et air différent).

Quand la lumière sort droite à va droit vers le photomultiplicateur.

Photomultiplicateur

Convertit les photons lumineux qui proviennent du cristal en signal électrique (impulsion électrique) permettant de localiser les photons gamma issu du patient.

  • Environs 100 photomultiplicateur dans une caméra
  • Forme ronde ou hexagonale

Photomultiplicateur : tube à vide dans lequel on applique une différence de potentiel. Les photons lumineux qui arrivent sur la photocathode qui elle, émet des photoélectrons par effet photoélectrique. La différence de potentiel augmente à chaque dynode (circuit Haute Tension). Chaque dynode frappée par un électron restitue un ou généralement plus d’électrons.

Système de localisation des photons

A chaque scintillateur, l’ensemble des impulsions électrique est délivrée par les photomultiplicateurs jusqu’au calculateur de positionnement.

Les signaux sont directement numérisés en sortie des photomultiplicateurs (sur dernières caméras).

Le circuit de positionnement analyse la distribution de l’amplitude des signaux délivrés par les photomultiplicateurs et fournit les coordonnées du point d’interaction dans le cristal.

En sortie du photomultiplicateur à 2 coordonnées X et Y ; ainsi qu’une amplitude électrique Z.

Analyseur et sélecteur d’amplitude

L’ensemble Z de tous les signaux de sortie des photomultiplicateurs est proportionnelle à l’énergie perdue dans le scintillateur et donc à l’énergie du photon incident absorbé dans le cristal.

L’impulsion Z est amplifiée. Il y a sélection de l’impulsion Z participant à la formation de l’image grâce au sélecteur d’amplitude.

L’électronique

Amplificateur : circuit électrique qui augmente l’amplitude des impulsions où le gain peut être contrôlé.

Sélecteur d’amplitude

Compteur d’impulsion :

  • 2 circuits électriques permettent de travailler en pré-temps et/ou en pré-coups:
    • Circuits de comptage
    • Horloge

En pré-coups : choix du nombre de coups. Une fois la valeur X de coups choisis atteint le système s’arrête.

En pré-temps : choix du temps. Une fois le temps écoulé, le système s’arrête.

Les deux : système qui ne s’arrête pas temps que le temps est non écoulé et pré-coups non atteint.

SCHEMA RECAPITULATIF DU SYSTEME DE GAMMA CAMERA

gamma-camera

Caractéristiques d’une gammacaméra

Résolution spatiale du détecteur

Définition : plus petite distance séparant 2 sources ponctuelles radioactives.

  • Environs 7 à 9 mm.
  • D’autant meilleure que cristal est mince.

La résolution spatiale est limitée par le collimateur !

  • Résolution intrinsèque : cristal + électronique à qualité image mesurée sans collimateur
  • Résolution extrinsèque : qualité image mesurée avec collimateur

La résolution spatiale est la mesure de la largeur à mi-hauteur d’un profil d’activité obtenue à partir de l’image d’un point. (Voir image 9)

  • Plus la courbe est fine, plus la résolution spatiale est élevée.
  • Plus on est au centre de la source, plus il y a d’activité maximum.
  • Plus on s’éloigne de la source, moins la courbe sera haute (décroissance courbe).

Résolution en énergie

Définition : capacité de distinguer les photons gamma selon leur énergie et de séparer le pic d’absorption du diffusé.

C’est le rapport de la largeur à mi-hauteur (moitié du nombre d’évènements maximums) et de l’énergie Ei des photons incidents.

(Environ 10% à 140 keV). Energie de rayonnement incident.

Quand il y a une mauvaise résolution en énergie la courbe est très élargie.

  • Le plus faible possible pour meilleure Résolution en énergie.

Taux de comptage maximal

Définition : capacité à compter le plus grand nombre de photons.

  • Dépend du temps mort (temps pendant lequel l’évènement est comptabilisé = une seule détection pouvant être enregistrée à la fois).
  • Taux de comptage actuel > 300 000 impulsions par secondes.

Le taux de comptage est d’autant plus faible que le temps mort est fort et que le phénomène d’empilement est fort (pour deux informations qui arrivent en même temps, elles sont rejetées).

Uniformité

 Définition : aptitude de la caméra à fournir une image homogène pendant qu’elle est soumise à une source radioactive uniforme.

  • Elle est d’autant meilleure que :
    • L’écart de gain entre les photomultiplicateurs est faible.
    • Correction d’homogénéité efficace (=table informatique).

Utilisation de matrices de correction pour corriger les défauts d’uniformités (et linéarités géométriques). Calibration des photomultiplicateurs pour chaque élément radioactif.

Linéarité géométrique

Définition : capacité de la caméra à déterminer précisément les coordonnées de l’interaction du photon gamma dans le cristal.

Une source linéaire formant normalement une ligne ne doit pas apparaitre déformée au niveau de l’image.

Différents types d’acquisition

Acquisition statiques

  • Détecteur en position fixe
  • Image obtenue représente la distribution radioactive d’un organe.

Distribution : répartition du produit injecté dans un organe ciblé.

  • Plus incidences sont généralement demandées pour obtenir différentes « vues » de l’organe étudié. Ex : face antérieur, face postérieur…

Bien distinguer la face antérieur et postérieur car image totalement différente à cause de la masse de tissu importante à traverser selon la position.

  • Caractéristiques d’une image :
  • Acquisition en pré temps (ex : 5min) ou en pré coups (nb de coups formant l’image ex : 200 Kcps), variable en fonction du rapport signal sur bruit. On peut aussi associée les deux paramètres et lorsque le premier est atteint la machine se coupe.
  • Matrice (l’image est découpée en lignes et colonnes et forme une grille où chaque élément (ou pixel) représente un empilement d’impulsion). Ex : 64², 128².
  • Choix de la matrice :

Plus la matrice augmente, plus la RS (résolution spatiale) est importante mais plus le signal par pixel diminue.

Profondeur des pixels (valeur maximale pour un octet : de 0 à 255) qui dépend de la quantité d’information dans chaque pixel. Plus la profondeur du pixel est grande plus la capacité de stockage d’information est grande.

Ex : scintigraphie pulmonaire avec injection en perfusion ou en aérosol.

Acquisitions synchronisées (avec l’ECG)

Examens couplés à l’ECG. (Voir image 12)

Un cycle cardiaque est découpé en x période (8, 16…). Au premier cycle cardiaque, x images sont réalisées. Au deuxième cycle, x autre images sont aussi réalisées et additionnées aux précédentes et ainsi de suite.

Ex : information avec le ventricule gauche avec les battements cardiaques.

Fenêtre d’acceptation des battements cardiaques en fonction de la fréquence cardiaque. On lance à blanc l’acquisition pour repérer les cycles cardiaque du patient. Et ensuite on ne prend que les cycles à l’intérieur d’une fenêtre (RR). Graphique =  Nombre de cycle en fonction de la durée du cycle.

On détermine un ROI et on compte le nombre d’information à l’intérieur.

Fraction déjection ventriculaire (61%). On peut déterminer ce seuil, et c’est ce qui est cherché suite à une chimiothérapie.

Acquisitions dynamiques

Succession d’images qui démarre à l’injection.

  • Intérêt : suivre l’arrivée des produits radioactifs en fonction du temps. Surtout dans les articulations. Ex : pied et cheville.
  • On met en évidence un procédé physiologique.

 

  • Caractéristiques : idem statiques avec en plus :
  • Temps de chaque image (ex : 5s)
  • Temps total de l’acquisition
  • Nombre d’images

On peut utiliser ce type de procédé pour faire une scintigraphie rénale.

Balayage corps entier

Balayage de la tête aux pieds

Réalisations simultanées de 2 incidences (face antérieure, face postérieure)

Dure environs 15 minutes et on voit apparaitre le squelette.

  • Caractéristiques

Idem statiques + vitesse balayage en cm/min + longueur du balayage (cm)

Une fois que les hyperfixations sont symétriques c’est qu’il n’y a pas de pathologies.

Tomographie d’émission monophotonique (SPECT)

Intérêt : grâce à une rotation des têtes autour du patient, on obtient une reconstruction en 3D de la distribution radioactive d’un organe. On peut éviter la superposition de certaines structures (cœur et foie notamment).

  • Les têtes sont montées sur un axe.
  • Angulations par pas de x degrés.
  • Angulation sur 90 à 360 degrés.
  • A chaque rotation, acquisition d’une image.

On n’a que 10% du produit qui se retrouve dans le cœur pour une scintigraphie myocardique.

  • Caractéristiques : idem statique avec en plus :
  • Nombre de projections
  • Durée de chaque projection
  • Angle de rotation
  • Position de départ (O° si les deux commencent au-dessus du patient, si les deux détecteurs se retrouve en face elle est dit en « H », si ils sont à 90° de différence elle est dite en « L »)
    • Orientation des détecteurs

L’acquisition 3D, à partir de l’ensemble des projections réalisées est ensuite reconstruite par informatique.

Faire attention à la distance entre le patient et le collimateur (dégradation de la RS).

  • Rapprocher les collimateurs au maximum.

Possibilité de synchroniser avec l’ECG (répartition de la radioactivité au cours d’un cycle cardiaque).

 

Catégories
COURS Non classé SEMESTRE 2 Unité d’Enseignement 3.4 : Physique appliquée et technologie en médecine nucléaire et radiothérapie interne vectorisé

UE 3.4 : Physique appliquée et technologie en médecine nucléaire et radiothérapie interne vectorisée

OBJECTIFS

  • Expliquer le fonctionnement des dispositifs d’imagerie en médecine nucléaire
  • Identifier l’impact des différents paramètres sur l’obtention de l’image
  • Identifier les risques et faire le lien avec les principes de radioprotection

ECTS : 2

ELEMENTS DU CONTENU

  • Principe de fonctionnement des gamma caméras et des tomographes par émission de positons : physique des détecteurs
  • Différents appareillages (appareils multimodalités…)
  • Les différents modes d’acquisitions
  • Les modes de correction d’images
  • Principes et méthodes d’analyse et de traitement d’images.
  • Principe de l’activimètre
  • Les axes d’évolution et de recherche

MODALITE D’EVALUATION ECRITE

  • Evaluation écrite des connaissances

CRITERES D’EVALUATION

  • Exactitude des connaissances
  • Capacité d’analyse d’une situation
  • Pertinence des outils sélectionnés et de la justification de leurs choix