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SEMESTRE 1

LA PSYCHOLOGIE

Définitions de la psychologie

L’étude scientifique des faits psychiques, c’est donc la connaissance empirique intuitive des sentiments, des idées, des comportements d’autrui et des siens, l’ensemble des manières de penser, de sentir, d’agir qui caractérisent une personne, un animal, un groupe, un personnage. Tout cela consiste à comprendre la structure et le fonctionnement de l’activité mentale et des comportements associés (définition de la Société française de psychologie).

La psychologie d’intéresse au « comportement des individus » et à leurs « processus mentaux ». Elle nécessite de l’empathie (comprendre l’autre, accéder à un fonctionnement de l’autre), de l’ouverture d’esprit et de l’équilibre psychique.

Histoire de la psychologie

L’antiquité où les philosophes…

Aristote : facultés de l’âme : jugement et mémoire (Cf. Traité de l’âme) l’homme est capable de juger et de souvenir. Il a donc une appréciation des choses et des évènements.

Les médecins grecs s’y intéressent également. Hippocrate (vers 460 – 370 avant J-C), tente de classifier des « troubles mentaux », comme « la mélancolie, la paranoïa, l’épilepsie… » en les associant aux humeurs (science biologique du terme = le sang, la bile jaune, la bile noire) Cf. Nature de l’Homme. Donc pour lui quand les humeurs sont en équilibre dans le corps, c’est quand on est en bonne santé.

Galien, au Moyen-Âge, partira des 4 éléments évoqués par Hippocrate pour étudier les comportements humains en lien avec les tempéraments. Galien était un « médecin des humeurs », par exemple si on a un excès de sang, on serai avec un tempérament sanguin.

Les temps modernes

Galilée, en Italie (1564 – 1642), qui va poser les bases d’une démarche scientifique

René Descartes, en France (1569 – 1650), qui affirmera « la dualité entre l’âme et le corps ». L’âme est source de pensée et de raison, laquelle nous distingue des bêtes.

La fin du XIXe siècle

Marque le tournant où la psychologie s’émancipe de la philosophie, en empruntant à celle-ci mais aussi à d’autres sciences la « méthode expérimentale » pour étudier le psychisme humain. C’est aussi la naissance de la psychologie scientifique.

La « théorie de l’évolution » de Darwin (1809 – 1882), théorie à l’origine de la « psychologie comparée », montrant la continuité en matière de psychologie, entre l’homme et l’animal.

Deux courants théoriques initiaux en psychologie

Le « behaviorisme et le conditionnement des comportements », fondé par John Broadus Watson (18-78 – 1958) aux Etats-Unis. Il comprend la psychologie comme une science du comportement, c’est-à-dire que c’est un courant qui s’intéresse aux phénomènes extérieurs de l’humaine qui voit à ce moment-là la psychologie comme une branche expérimentale naturelle. Son objectif théorique et le contrôle et la prédiction du comportement humain.

La « théorie de la Gestalt », elle est fondée sur l’idée que « la perception d’un objet passe d’abord par une vue d’ensemble et non par la somme des détails ».

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